mardi 30 mars 2010

La vingtaine

Dernier billet de mes jeunes années, je vous écris en cette soirée de 19 ans. Demain, à mon réveil, j'aurai changé de dizaine. Étrange constat que de réaliser qu'on a vécu 1/5 de siècle. J'ai l'impression d'en avoir vu tant et tellement peu en même temps. J'ai toujours l'impression d'être une petite fille. Dans mon for intérieur, je me sens encore comme une gamine qui ouvre les yeux très grands afin de ne rien manquer de la parade qui passe devant elle. Or, en réalité, la parade, je la marche avec fierté depuis plusieurs années déjà. Partie de la maison à 17 ans et quelques poussières, j'apprends la vie tous les jours.

20 ans, l'âge d'or et d'argent. On voudrait tous les jours avoir 20 ans. Les gens semblent avoir si peur de vieillir, alors que moi, je considère le temps qui passe comme un cadeau. Chaque anniversaire souligne un défi de plus de gagner, une année de plus réalisée. Et combien de choses différentes peuvent arriver dans une année ? Si je regarde en arrière et que je fais le point, je me rends qu'en 1 an, j'en ai pris de la maturité, plus que durant toutes les autres années de ma vie. Quitter ma chère Gaspésie, apprendre à gérer un appartement, un budget, avoir ma petite vie, mon petit quotidien. Me détacher, dans un sens, de mes parents et devenir, moi-même, un semblant d'adulte, sans pour autant perdre ce petit coeur d'enfant que je chéris sans cesse.

Il y a un an, la vie était simple, il me semble. Pourtant, elle n'est pas compliquée aujourd'hui, elle est seulement différente. J'ai certes quelques rides en plus (quoique, je ne crois pas que cela soit si vrai, en fait...), mais j'ai surtout beaucoup plus de choses à raconter, d'expériences à me remémorer, de souvenirs à chérir. La vingtaine, moi, je trouve ça cool. La vingtaine, il me semble que c'est la décennie des réalisations. Je prévois terminer mes études, une bonne fois pour toutes (si je me mets maximum 25 ans, c'est réalisable. Je me laisse une certaine marge de manoeuvre, on ne sait jamais). J'aimerais bien pouvoir m'établir quelque part, avoir de nouveau un chez-moi, une petite place qui serait ma maison. Il y a toujours celle de mes parents, mais, cette année, elle est davantage devenue celle de mes parents que la mienne, ce qui n'est pas nécessairement péjoratif. Je souhaite demeurer heureuse dans ma vie amoureuse, je ne fais pas trop de plans, je vis la vie au jour le jour. J'aime autant que je le peux. Je voudrais aussi, éventuellement, des enfants. Vers la fin de la vingtaine, comme pour conclure la décennie. Une décennie qui s'annonce plutôt différente que la précédente.

20 ans, c'est le début d'une nouvelle vie, d'une nouvelle façon de voir les choses. Fini le "teen" des eighteen et des nineteen. 20 ans. 20 ans. 20 ans.

J.

jeudi 25 mars 2010

Sens dessus dessous

Encore une fois, la folie de l'école me rattrape. Entre les devoirs, les travaux longs, la mémorisation de textes, le ménage, les virées à Bromont et la recherche d'emploi(s), j'ai peine à respirer. Cependant, je crois qu'une fin de session en première année d'université oblige (qu'est-ce que ça sera en fin de troisième année?)

Pour une énième fois, je suis allée consulter une personne aux services aux étudiants par rapport à mon avenir. Encore une fois, j'ai constaté, avec dépit, que ces gens-là aiment beaucoup lire les petits livres d'emplois avec nous. Je veux dire, si je suis là, c'est en dernier recours. Alors, le site de l'université, les guides d'emplois et d'avenir, les personnes-conseils, je les ai tous passés. Heureusement, cette fois-ci, la dame a été assez honnête non pas pour me parler seulement des cours offerts à l'UQAM, mais de ceux partout dans la province. Ça m'a ouvert à d'autres perspectives (comme le fait qu'il existe un certificat en relations publiques à l'UdM, ce qui pourrait être une très bonne idée, si je décide de rester en journalisme). Bref, la balle est dans mon camp et je suis la seule personne capable de déterminer ce qui est le mieux pour moi. Par chance (ou malchance?), j'ai encore un peu de temps.

Niveau emploi, ça reste mort, quoique j'ai probablement envoyé/été porter mon CV à une vingtaine de places (j'exagère à peine). J'attends toujours des nouvelles, une entrevue, un coup de téléphone, un petit espoir. Je me dis que tous mes efforts finiront bien par porter des fruits. Je continue de distribuer la bonne nouvelle (aka mon curriculum vitae) et je tends à croire que j'aurai des nouvelles bientôt (des bonnes nouvelles, du genre 40 heures semaines pour l'été pendant 4 mois !) Je croise les doigts très forts (j'en ai presque les jointures blanches !)

Sinon, quoi dire de plus, la vie va bien, mais elle va vite ! Je ne réalise pas que le temps passe. Dans moins d'une semaine, je célèbre mes 20 ans. Oulàlà, changement de dizaine. C'est une étape de la vie que je n'imaginais pas si tôt (parce que, vous savez, dans le fond, j'ai encore beaucoup trop 18 ans dans ma tête !) Mais, ça me permet aussi de me rendre compte de plein de petits trucs. Et puis, c'est chouette vieillir (surtout quand on me dit toujours que j'ai l'air si jeune !) Pâques approche aussi, et ma petite soeur sera en ville. J'ai vraiment très hâte. Comme elle me l'a fait remarqué récemment, notre dernière rencontre était en 2009 (le 31 décembre précisément) et, puisque nos mi-sessions ne concordaient pas, nous ne nous sommes toujours pas vues. Chéri aussi sera en ville. Une belle petite fin de semaine en perspective. Et puis, cette fin de semaine, Dj Tiësto en prestation VIP au Time Supper Club, j'ai hâte de voir ! Je sors si peu à Montréal, j'ai bien l'intention d'en profiter au maximum !

Désolée pour cet article sens dessus dessous, j'avais seulement besoin d'écrire, de mettre à jour mon blogue, de donner des nouvelles, de partager ma petite vie. Parlez-moi de la vôtre, racontez-moi votre semaine (dans les commentaires), j'aime savoir qui vous êtes.

J.

jeudi 18 mars 2010

Hésitation

Que dire de cette semaine ? Beaucoup de temps passé à l'université, la fin de la deuxième session qui se fait sentir. Beaucoup de temps passé à réfléchir, à cet été, à cet automne. Une migraine, en plein milieu de semaine. Musée Eden, quand même intéressant. J'ai hâte de voir la semaine prochaine.

Cette semaine est relativement passée vite. Pas le temps de prendre mon souffle, je dois attraper l'autobus qui me mène à Bromont, où j'irai respirer durant le weekend. Respirer et voir des amies du Cégep, des amies qui me sont chères, des amies que je n'ai pas vues depuis (trop) longtemps.

Je me questionne encore, toujours, sur mon choix de cours (houla, ça rime!) Est-ce que je veux réellement changer de programme ? Pourrais-je faire ce que je veux tout en restant en journalisme ? Je réussis bien, certes, mais pourrais-je avoir les perceptives d'avenir de mon choix en y restant ? Il y a toujours l'option de suivre mes cours de spécialisation en gestion. Ça me donnerait le petit peu de gestion que je voudrais avoir en relations publiques. Est-ce que je veux réellement prendre la chance de me rallonger d'une année ? De rester à Montréal, une année. Je ne suis certaine de rien. Heureusement (et malheureusement), j'ai encore beaucoup (trop) de temps pour y penser. J'étais si convaincue que je voulais changer, dernièrement. Mais une seule visite a tout remis en question. Et si je restais, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de si pire ? Pourrais-je faire autre chose que journalisme ? Oui, assurément. Journalisme est probablement le BAC le plus versatile de la Terre (on touche à tout, on parle de tout, on couvre tout).

Et mes chères régions, dois-je les oublier ? Pas nécessairement. Montréal ne m'intéresse pas. Pas du tout en fait. J'essaie de comprendre la ville, mais elle me repousse. Ou est-ce moi qui la repousse ? Je l'ignore. Mais je veux parler des régions, défendre les régions, crier mon amour pour les régions. Et pas seulement ma belle Gaspésie, mais toutes ces régions qui sont écrasées par la "montréalisation" de l'information.

Je suis trop littéraire pour être journaliste. Pas assez disciplinée pour être auteure. Trop caractérielle pour être relationniste. Et si j'ai un mélange de tout ça ?


J.

dimanche 14 mars 2010

Living in fast forward

Encore une belle fin de semaine qui se termine, fin de semaine passée avec Chéri. On se promène un peu (on aime vraiment mieux la Rive-Sud que l'Île de Montréal), on écoute des films (ou des épisodes de That 70's Show), on se fait des bons petits repas, on se promène en métro. Et ça fait tellement du bien ! Tellement du bien de ne pas être seule, perdue du cette île remplie de milliers de gens tous plus indifférents les uns que les autres.

J'aime être occupée. Avoir mes fins de semaine réservées pour lui (et pour les amis qui le veulent également !), ça me permet de trouver un certain équilibre. La semaine, je suis concentrée sur l'école et les devoirs. La fin de semaine, je me permets de me relâcher et de prendre congé de tout cela. D'ailleurs, la fin de semaine prochaine, une petite virée à Sherbrooke est prévue, voir des ami(e)s gaspésien(ne)s, ce qui va faire le plus grand bien ! La vie est tellement plus belle quand je peux être occupée.

Je déteste regarder le temps passer. Je déteste chercher quelque chose à faire. Je n'aime pas relaxer. C'est quelque chose que j'ai beaucoup de difficulté à faire, avec le temps. Juste m'assoir et ne rien faire. Alors que, adolescente, je passais des heures, couchées dans mon lit, à écouter de la musique ou à réfléchir, maintenant, seule l'idée de passer trop de temps à ne rien faire m'effraie. Ce n'est pas que je n'arrive pas à relaxer, au contraire. C'est plutôt que j'aime bien utiliser mon temps. Il est possible de relaxer autrement qu'en ne faisant rien.

Lorsque je ne trouve rien d'intéressant à faire, j'essaie de lire ou encore d'écrire. Je me dis que je devrais me mettre à aller marcher plus souvent ou encore recommencer le jogging (même si je suis effrayée de me promener seule à Montréal). Je suis incapable de laisser le temps filer sans rien faire, parce que j'ai peur de ne pas assez profiter de la vie. En s'arrêtant et en regardant le temps passer, c'est tout plein de petits moments qui défilent sans qu'on fasse partie de la parade. La parade, moi, je veux en être le leader. Alors, je préfère vivre à cent mille à l'heure plutôt que de perdre un peu de temps. Même si parfois, j'ai l'impression d'en manquer. Tout est paradoxal, n'est-ce pas?

J.

Ps: Qui sera au spectacle VIP du DJ Tiësto à Montréal à la fin du mois de mars? Hey oui, c'est Chéri et son inconditionnel amour pour le fameux DJ qui m'a incité à m'acheter un billet. Après tout, n'est-ce pas une chance unique? Aller danser au son du meilleur DJ du monde. Et puis, c'est comme sortir dans un bar, sauf que c'est Tiësto qui met la musique. Wow. J'ai déjà hâte de voir et surtout, d'entendre !

jeudi 11 mars 2010

Y a-t-il de l'espoir?

Alors que le soleil semble avoir élu domicile à Montréal (et à bien d'autres endroits de la province où j'aimerais mieux être), j'essaie de porter un regard différent sur cette ville que j'habite depuis bientôt 8 mois. C'est vrai que l'hiver, avec la neige (quoi que.. ), la slush, le froid, le vent et tout le tra la la, ce n'est pas la meilleure chose pour convaincre une fille.

Alors, j'essaie de me laisser convaincre ou de me convaincre moi-même, je l'ignore encore. Me convaincre que Mauxtréal n'est pas si mal, que Mauxtréal, ce n'est pas le Vietnam (pardonnez-moi cette expression) et que je peux réussir à y être heureuse le temps de mes études. J'essaie de trouver quelques touches de positivisme, comme saluer le brigadier au coin de la rue que je traverse tous les jours. J'essaie de trouver des petites choses qui me feraient penser à mon coin de pays, pas facile. J'ai d'ailleurs reçu aujourd'hui même un chandail de l'illustratrice Orbie (je vous invite à aller voir son site), chandail qui me donne le sourire chaque fois que je le vois.

Le déménagement prochain, soit le 1er mai, m'aide à trouver un charme à cette ville que je n'arrive pas à apprécier. En effet, un nouvel appartement, plus beau, plus éclairé, mieux situer, sera extrêmement bénéfique. Surtout l'éclairage. Chez mes parents, la maison est grande et à aire ouverte. Ici, tout est renfermé, sombre, triste. Le fait d'avoir de grandes fenêtres dans mon prochain appartement m'apporte l'espoir d'y être plus heureuse. Qui plus est, j'attends toujours, avec impatience, la réponse de mon changement de programme. Je fonde de grands espoirs sur ce changement qui, je l'espère, saura répondre à mes attentes.

Je continue d'écrire. En fait, je me force à écrire. J'ai le besoin fondamental d'écrire, mais, des fois, tout reste pris dans ma tête. Alors, je me force à rester devant le clavier et à taper, quitte à tout effacer par la suite. Je veux écrire, je veux que tout ce que j'ai dans l'esprit sorte, même si je dois y remettre de l'ordre par la suite. J'ai commencé des textes, j'ai commencé des livres. J'ai pratiquement terminé Putain, de Nelly Arcand. J'ai adoré. Son style, sa forme, sa façon d'être crue et de voir le monde. Toutes ces qualités sont si différentes de mon écriture, mais ça permet de me faire évoluer, de me remettre en question, de reconsidérer mes valeurs. La façon de voir la femme m'a particulièrement touchée. À quel point faut-il être mal dans sa peau pour dénigrer les femmes comme elle le fait. D'ailleurs, je remet beaucoup de situations en question, depuis peu. Je reconsidère des gens que j'avais jugé trop vite. J'essaie de les comprendre, plutôt que de fermer mon esprit. Et quel est le lien commun entre tous ces gens? Le manque de confiance, d'estime. Alors qu'ils sont tous si brillants. J'aimerais tant les aider.

Bon, assez divaguée, je vais aller voir la cuisson de mes muffins bananes et chocolat !


J.

lundi 8 mars 2010

Call me cooking mama

Étrangement, en vieillissant, il y a des facettes de ma personnalité qui changent énormément. Mis à part mon immense caractère qui s'est considérablement adouci au fil des ans, certains goûts, habitudes ou valeurs se modifient légèrement. J'imagine que c'est normal. Que c'est ça qu'on appelle vieillir !

Un exemple flagrant est la cuisine. Je n'ai jamais aimé cuisiner. En fait, je détestais ça. J'aimais ce qui était simple et rapide. Je me foutais un peu de faire à manger, je trouvais ça long, pénible et pas du tout amusant. Cependant, depuis que je suis en appartement pour vrai (parce que les deux années en résidences, je n'appelle pas ça un appartement, mais plutôt un calvaire), j'y ai pris goût. Peut-être est-ce à cause de mon coloc parfait, qui cuisine comme un Dieu, mais j'ai développé en petit côté de cuisinière. Bien sûr, je n'arriverai jamais à la hauteur de mon coloc, vous devriez le voir, jeter tout ce qui lui tombe sous la main dans une casserole et préparer des repas divins. Par contre, j'apprends à aimer passer du temps dans la cuisine, à m'appliquer à la tâche et à être fière de ce que je fais. J'aime travailler de mes mains et la cuisine me le permet.

J'aime bien faire des repas, mais ce que j'adore réellement, ce sont les pâtisseries. Je ne ferais que ça, je crois. Or, je ne peux pas. Ce n'est pas un menu très varié et j'aurais de la difficulté à respecter mon défi 5/30 de cette façon! Peut-être que la liberté que m'apporte ma cuisine (et non celle de Maman) m'a permis de découvrir un petit côté caché de ma personnalité.

Sinon, j'ai passé une excellente semaine de relâche. Après m'être (finalement!) rendue en Gaspésie, je me suis reposée comme jamais avec mes parents (ma petite soeur n'étant qu'en mi-session deux semaines après moi). Je suis arrivée à Bromont, chez Chéri, le jeudi soir (alors que ça faisait 1 an et demi qu'on était ensemble :p) et je repars demain matin, mes cours du lundi ayant été annulés (au départ, y'en avait qu'un d'annulé et l'autre, je m'étais permis de me l'annuler. Or, heureusement, le professeur nous a envoyé un petit message ce matin, nous disant de ne pas nous présenter ce soir. J'adore le karma!). J'ai passé beaucoup de temps avec Chéri et ça m'a fait du bien. C'est si simple quand nous sommes ensemble.

J'espère que vous avez passé une belle mi-session, pour ceux que c'était le cas, ou une bonne semaine pour les autres!


J.

mardi 2 mars 2010

Comme la neige a neigé ?

Saviez-vous qu'en Gaspésie, le printemps est déjà arrivé ? En fait, chose curieuse, c'est seulement dans ma belle Baie-des-Chaleurs que le printemps est déjà arrivé. Ailleurs, comme à Grande-Vallée par exemple, la neige abonde en quantité industrielle ! Or, ici, c'est pratiquement une denrée rare. Si, si, je vous jure. Attendez de voir les photos à la fin de mon article.

Le peu de neige est quand même une bonne chose, c'est moins démoralisant que d'avoir un hiver cruel et dur : pas besoin de pelleter et les comptes d'électricité sont moins élevés !
Mais reste que, un hiver sans neige, ce n’est pas fameux. Les saisons de ski et de motoneige ne sont pas très satisfaisantes. La TDLG a quand même eu lieu, mais ce n'était pas la même chose que les autres années, j'en suis convaincue.

Je suis chez moi depuis peu et je repars déjà très bientôt. Les voyages en autobus sont de plus en plus difficiles pour mon petit corps qui n'en peut plus. Chaque fois que j'arrive, c'est la même chose, j'ai mal partout pendant des journées entières. Surtout que, cette fois-ci, le mauvais temps ayant retardé beaucoup de départs, l'autobus débordait et tous les bancs étaient pris. Pas moyen de se coucher un peu. J'étais presque zombie quand je suis finalement arrivée en Gaspésie. Par chance, j'ai pu reprendre tout le sommeil qui me manquait.

C'est si reposant d’être chez ses parents, jamais besoin de se casser la tête avec quoi faire pour souper. Bien sûr, j'aide. Mais je n'ai pas besoin de décider. Je ne fais que me reposer. C'est la meilleure façon de prendre des forces.

Et même si je repars rapidement, terminant ma mi-session avec Chéri à Bromont, je sais que je vais également pouvoir refaire le plein d'énergie là-bas.

Donc, pour les curieux, comme promis dans le début de mon message, je vous laisse une petite photo prise non loin de ma maison, en allant marcher avec ma mère. Vous allez pouvoir voir à quel point la neige est au sud de la Gaspésie cet hiver. J'espère que votre mi-session (si c'est le cas) se passe bien sans trop de travaux !



J.

lundi 1 mars 2010

Laura

J’étais assise chez moi, seule, et je réfléchissais. Je réfléchissais à tout. À l’avenir, qui se dressait comme un géant devant moi. À hier qui semblait si loin et si près à la fois. À lui, qui me regardait avec des yeux si profonds que j’avais l’impression de m’y perdre. À moi. Moi qui étais assise et qui me questionnais encore et encore. J’avais tout pour être heureuse, alors pourquoi fallait-il que je remette toujours tout en doute? Pourquoi fallait-il que je ressente un si grand vide au milieu de ma poitrine? Étais-je si différente des autres pour me sentir toujours ainsi? J’ignorais les réponses à ces questions qui tournaient et tournoyaient sans cesse dans ma tête.

Je regardai par la fenêtre et je voyais le soleil qui pointait lentement ses rayons à l’horizon. Il semblait être timide, ce matin. Timide que je regarde son levé. Ce n’est pas comme s’il n’était pas habitué de me voir. Depuis quelque temps déjà, j’étais bien souvent présente lors de ses sorties matinales. Je poussais mes limites, sans cesse. J’ignorais pourquoi parfois même comment, mais c’était la seule façon qui me donnait l’impression de vivre.

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La suite est juste ici. Pour vous inscrire, c'est très simple. Vous vous créer un compte Google (vraiment super facile, cliquez ici et tout est expliqué ici.)

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Au plaisir de vous voir sur cet autre blogue! Et sachez que celui-ci ne fermera pas, j'ai beaucoup trop de choses à raconter!


J.