mardi 27 avril 2010

Seven weeks...

Le décompte est commencé. 7 semaines. 7 semaines à distance, c'est tout ce qui nous reste à traverser. Après ces 7 semaines, nous serons enfin ensemble, de nouveau. Après avoir passé plus d'un an dans une relation à distance. Laissez-moi vous dire que les au revoir et les retrouvailles, on connait ça. Les kilomètres parcourus, les heures passées au téléphone ou sur skype. Les autobus voyageurs, les bagages. Le temps qui file, qui passe, qui court. Le temps qui rit de nous, le temps qui nous met à l'épreuve. On a eu notre dose, plus que ce qu'on aurait pensé supporter. C'était le dernier. Le dernier au revoir. La dernière séparation. 7 semaines. C'est le plus longtemps qu'on aura été séparé. Notre record était de 5, durant l'été. 7 semaines à plus de 1000 kilomètres avant de vivre ensemble. Ensemble.


Mon séjour à Gaspé fut court, mais très apprécié. J'ai eu du bon temps, du beau temps. J'ai visité ma belle-famille, j'ai revu des amis, j'ai relaxé. J'en avais besoin. J'ai eu une bonne nouvelle, comme je le mentionnais rapidement dans mon précédent billet. J'avais fait une entrevue avant de partir pour la Gaspésie. Au Jean Coutu, pas très loin de chez moi, dans les cosmétiques. J'ai été sélectionnée. Temps partiel. Mais pour l'année. Tout le temps de mes études, si je le souhaite. J'ai sauté sur l'occasion. Je continue de chercher pour autre chose, seulement l'été. Même si je travaille beaucoup, ça ne me dérange pas. Qu'est-ce que je pourrais faire de plus, alors que je passerais 1 mois et demi toute seule ?


Je suis finalement chez mes parents, dans la Baie-des-Chaleurs, jusqu'à jeudi, où je partirai, en leur compagnie, pour Québec, chez ma soeur. Montréal nous attend vendredi matin où, aussi arrivés, nous allons commencer le déménagement. J'ai hâte de vous écrire des billets dans mon tout nouvel appartement. Un appartement beaucoup plus éclairé, mieux disposé. Bref, j'ai très hâte à ce changement. J'en ai besoin. Un changement qui amènera un renouveau, je l'espère. Une vie à Montréal. Bien malgré moi. Un amoureux qui ne sera plus loin. Un emploi (donc, un revenu, donc moins de casse-tête). J'espère beaucoup pour l'été qui arrive. Il faut que je cesse. J'ai toujours peur d'être déçue.


J.

samedi 24 avril 2010

Life is good

Je suis en Gaspésie.

Je vois mes parents dans quelques jours.

J'ai passé la journée dans ma belle-famille hier, et je l'adore.

J'ai revu des amis.

Je vais en revoir encore bientôt.

J'ai finalement eu une job que je voulais.

Et il fait beau.

...

Parfois, la vie est belle.

Je vous reviens avec plus de détails au courant de la semaine.


J.

mardi 20 avril 2010

Veuillez entrer un titre.

Dans ma recherche d'emploi, j'utilise plusieurs ressources mises à ma disposition, comme les sites Emploi Québec et autres. Et une banque d'emplois pour les étudiants de l'UQAM. Par contre, ce qui me fâche, ce sont les emplois qui me conviendraient tant, mais que l'employeur (bien souvent le gouvernement) ne veut pas que les gens postulent; il faut que notre profil corresponde correctement à ce qu'ils recherchent. Non, mais! Je vais vraiment attendre qu'ils tombent par hasard (ou erreur) sur ma candidature? Certainement pas. Je me suis donc mise à fouiller un peu, hier, sur le Web, convaincue que tout s'y trouve. Et, effectivement, tout s'y trouve. Même les adresses des gouvernements, des départements, des gens y travaillant. Suffit de savoir ce qu'on cherche et où chercher. Alors, j'ai envoyé curriculum vitae et lettre de présentation. Après tout, qu'ai-je à perdre, sinon un peu de temps?

Parlant d'emploi d'été, je devrais probablement vous annoncer que j'en ai trouvé un, que j'ai accepté (pour le moment). J'ai passé une entrevue, tout avait bien été, et j'ai été rappelée. J'étais très contente. Le seul hic? Que les fins de semaine jusqu'à la fin juin. Temps plein pour les deux autres mois. Qu'est-ce que je vais faire durant toutes mes semaines lors de ces mois? Je veux dire, je suis incapable de ne rien faire pendant une si longue période de temps. De plus, mon coloc et mon amoureux ne seront PAS à Montréal durant ce temps. Alors, je continue à chercher, espérant trouver du temps plein pour 4 mois, ce qui me permettrait de me tenir occupée et faire un peu plus d'argent (bonjour l'université et l'appartement à payer).

Mais bon, parlons de Chéri, j'ai une bonne nouvelle le concernant (non, il n'a pas encore trouvé d'emploi régulier, puisqu'il termine sa scolarité très bientôt - quoique, il est en entrevue demain), mais il a pris une décision qui me réjouit, je dois l'avouer. Il déménage... à Montréal! Et, évidemment, il ne se prendra pas un autre appartement. J'aurai donc deux colocs! Après 1 année complète à distance (Val-d'Or/Gaspésie, Gaspé/Montréal et Bromont/Montréal), on sera de nouveau réunis (puisqu'on avait été des colocs en résidences au Cégep à Gaspé). Chéri arrivera donc à Montréal vers la fin du mois de juin. J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte.

Ma session se termine demain. Et ensuite, petit tour en Gaspésie, histoire de refaire le plein d'énergie. Tout s'enchaîne rapidement, puisqu'à mon retour, je déménage. J'ai vraiment hâte d'être dans un nouvel appartement. Et d'enfin prendre le temps d'écrire des trucs plus profonds que de raconter mon quotidien (certains blogueurs m'inspirent tellement!)

J.

jeudi 15 avril 2010

Tout vient à point à qui sait attendre...

J’adore lire sur l'amour, ça me rend heureuse. J'ai le coeur léger et je me reconnais souvent dans toutes les histoires que je consomme. Je rêve également, beaucoup. C'est d'ailleurs pourquoi le dernier billet publié par l'Impulsive montréalaise a retenu mon attention. Tout d'abord, parce que j'adore son écriture. Elle est douée et captivante. La façon dont elle joue avec les mots, c'est sublime. Son écriture est une douce musique qui s'écoute (bien, se lit) très facilement. Allez voir ici pour son dernier billet!

Sa comparaison entre l'orage et l'amour m'a laissée sans voix. J'ai adoré le parallèle qu'elle a tracé entre ses deux réalités très différentes, mais également très connexes. L'amour, quel sujet profond et complexe. L'amour, c'est le moteur de la vie. Que serions-nous sans amour ? J'ose espérer qu'une grande partie de nous ne serait pas. J'ai longuement et ardemment rêver à l'amour. J'ai noirci les pages de mes journaux intimes de pensées, de noms et de souhaits, tous plus puériles les uns et les autres. Mais, déjà, je me voyais amoureuse, heureuse, comblée et complète. J'espérais si fort, si bruyamment, je suis certaine que cet espoir était palpable. J'avais probablement l'air désespérée. Peut-être l'étais-je un peu également.

Je n'ai jamais été la grande référence dans le domaine, d'ailleurs. Je conseillais, je regardais, j'enviais et j'imaginais. Je vieillissais avec l'espoir d'un amour heureux. Je comblais le manque dans les livres, les enchaînant les uns après les autres, repassant mes histoires préférées afin de m'imaginer, encore une fois, à la place des protagonistes. Je tombais amoureuse des héros, j'enviais les héroïnes. Je donnais beaucoup de temps à mes amis, leur amour était puissant et sans borne. Je vieillissais et j'avais peur. Et si je restais seule ? Si j'étais condamnée à errer, sans jamais personne pour tenir ma main. Je commençais à former un futur où je m'imaginais puissante, vaillante et indépendante. J'étais seule, mais je me voulais heureuse. Je commençais donc à accepter cette solitude, cet amour que je devais développer envers moi-même. Je cessai de me questionner sur moi-même, mes qualités que je trouvais trop simples, et mes défauts, que je trouvais trop présents. J'en avais marre de faire des efforts pour être une que je n'étais pas, dans le simple but de plaire à quelqu'un du sexe opposé.

J'étais donc seule et fière de l'être, oui, fière. Fière d'être indépendante. Être une femme libre, heureuse et comblée. C'est à ce moment que je l'ai rencontrée. Lui. Lui qu'on n’oublie pas. Lui qui fait une petite marque dans le coeur. Lui pour lequel on voudrait fonder des espoirs, mais, puisque tout semble trop beau, on tente de ne pas trop espérer. Alors, on ferme son coeur un peu, on se cache derrière les murs qui nous entoure. On voudrait oser, foncer et ne pas avoir peur. Mais on est paralysée par cette petite voix qui murmure: et si c'était encore comme toutes les autres fois ? On ne veut pas trop en donner, pour qu'il ne parte pas en courant. Mais on ne veut pas le faire fuir avec nos réticences. On espère silencieusement, intensément. On prie pour que le temps nous apporte ce qu'on souhaite. Saura-t-il nous attendre ? Sera-t-il le bon ? Parfois, l'attente en vaut la peine. Parfois, les efforts en valent la peine. Parfois, la douleur en vaut la peine. Parfois, les larmes, les doutes, les peurs en valent la peine. Simplement parce qu'on aime, pour de vrai, pour une fois.

J.

mercredi 14 avril 2010

I'm not dead.

Je passe entrevue par-dessus entrevue. Je postule sur chaque poste que je trouve intéressant. Pourtant, je n'ai toujours pas d'emploi. « Pas assez d'expériences dans le domaine », dit-on. Comment pourrais-je en avoir si personne ne m'offre la chance de commencer quelque part ? Je ne suis pourtant pas mauvaise en entrevue. Je m'exprime plutôt bien, je connais mes faiblesses et mes défauts. Je devrai donc me rabattre sur des emplois d'un autre domaine que celui des communications. Service à la clientèle par exemple, où j'ai de l'expérience. Mais ce n'est pas dans cette branche que je veux travailler plus tard.

J'aurais bien aimé pouvoir faire des stages. Plusieurs nous étaient offerts, bien souvent non-rémunérés. Je sais qu'il faut parfois faire des sacrifices, mais j'aimerais aussi pouvoir manger cet automne. Je n'ai pas le choix d'avoir un emploi avec un revenu afin de survivre. Je suis étudiante, après tout. Je crois qu'on l'oublie bien souvent. J'ai hâte de voir ce que l'avenir me réserve. J'ai une autre entrevue cet après-midi. Je cherchais du temps plein, mais je crois que je vais également accepter du temps partiel, à défaut de ne rien avoir. Au pire, je pourrais combiner deux temps partiels. Ah là là, je déteste chercher un emploi, je n'ai jamais été douée dans le domaine, ni très chanceuse d'ailleurs. En fait, les emplois sont toujours venus à moi, comme ça, sans que j'aie besoin de chercher trop longtemps.

Sur un autre sujet, je termine ma session dans une semaine PILE et ensuite, je pars pour la Gaspésie, histoire de refaire le plein d'énergie pour l'été. Chéri termine son stage en même temps que ma session et nous allons donc descendre ensemble (et, ensuite, être séparés durant 7 longues semaines...). Je reviens avec mes parents, puisque je change d'appartement le 1er mai. Et j'ai vraiment très hâte. D'ici là, je continue de passer du temps dans mes travaux et mes livres, afin de survivre à cette fin de première année universitaire.

J.

mardi 6 avril 2010

En avril, ne te découvre pas d'un fil..!

J'ai besoin de temps. De temps pour penser, manger, vivre, respirer, dormir, faire mes travaux, voir mes ami(e)s, sortir, passer du temps en couple, voir ma famille, faire du sport, relaxer, faire de la cuisine, mais surtout, surtout, surtout, écrire.

Quand arrive le temps des travaux, des fins de sessions, des reportages à faire, des entrevues à boucler, superposés à des boites de déménagement à commencer, à des amis qui sont en ville à voir et à du temps de sommeil à reprendre, bien, il arrive que certaines choses soient, bien malgré elles, mises un peu hors du champ d'action. Je me fâche moi-même de repousser l'écriture, le blogue, la lecture, mes projets personnels. Je voudrais tant avoir plus de temps, pour faire tout ce qui me démange.

La session tire lentement à sa fin. Les travaux diminuent, l'intensité augmente. J'ai une entrevue ou deux de temps en temps pour des emplois. Celui de demain m'intéresse particulièrement. Je n'aime pas particulièrement les entrevues, mais j'espère pouvoir les convaincre que je suis la candidate idéale. Assistante aux communications. Il faut être capable de faire preuve de gestion (dans une autre vie, je m'appelais probablement Germaine !), être polyvalent et flexible (aucune difficulté), bonne connaissance de certains logiciels Office (comme ceux que j'ai vus en session 1 à l'université), excellente maîtrise du français et anglais de base. Je réponds à tous ces critères. En plus, le domaine m'intéresse beaucoup. Vraiment beaucoup. Je n'en dis pas trop, mais je vous en reparlerai bientôt, promis.

Durant la longue fin de semaine de Pâques, j'ai reçu de la belle visite: mon amoureux (comme toutes les fins de semaine), ma soeur (!) et ma cousine. Je n'avais pas vu ma soeur depuis la fin de l'année 2009, alors nous étions bien contentes de ces retrouvailles. Elle a détesté la ville de Montréal, mais a adoré son séjour, malgré tout. Ça fait toujours beaucoup de bien de se retrouver un peu en famille, avec des gens qui nous connaissent si bien et depuis si longtemps. J'ai mangé du chocolat, je me suis promenée afin de faire découvrir quelques facettes de Montréal à ma soeur (surtout avec la belle température: le Centre-Ville, le Quartier Latin, le Vieux-Montréal, mon petit coin, le Mont-Royal le soir, la Rive-Sud (ben quoi, je suis vendue au Dix30 !). Bref, une fin de semaine bien remplie qui a remis les esprits à la bonne place. Maintenant, on s'attaque aux 12 derniers jours d'école restants !



J.