dimanche 22 août 2010

En vacances.

Je pars ce soir.

Ma belle Gaspésie m'attends pour une belle longue et merveilleuse semaine.
Je vous reviens en photos et anecdotes!


Bisous!


J.

dimanche 15 août 2010

Oui, je le veux.

Hier, j'ai assisté à un mariage. Pour la toute première fois de ma vie, j'ai assisté à un vrai mariage. Pas un mariage arrangé. Pas un mariage d'étudiants pour les prêts et bourses. Un mariage de deux jeunes qui s'aiment depuis longtemps et qui, pour rester dans les croyances très chrétiennes de leur famille (qui sont toutes les deux d'origines latino), ils ont décidé de s'unir dans les liens sacrés du mariage. Avant d'aller habiter ensemble. Avant de même dormir ensemble.

C'est rare, excessivement rare, dans notre société occidentale, de voir un amour comme le leur. Ils sont ensemble depuis bientôt 6 ans. Ils en ont 20. Ils ont voulu se promettre d'être ensemble pour le reste de leur vie. C'était si beau à voir, l'émotion dans leur visage, la joie, la fierté. Leur famille réunie pour l'occasion, ces deux familles qui s'unissaient un peu, aussi.

Et moi, j'étais assez chanceuse pour être invitée. Avec mes amies de l'université, ces filles que j'ai rencontré l'an passé, durant notre initiation, et avec qui j'ai tissé des liens très étroits en peu de temps, nous nous sommes mises belles pour l'occasion. C'était aussi l'occasion de se revoir après un été loin l'une de l'autre. Car, mis à part mon amie la mariée, les autres n'habitent pas à Montréal mis à part pour les études. Que voulez-vous, j'ai vraiment une affinité plus prononcée avec les gens qui comprennent le genre de vie, et surtout le rythme de vie, que j'ai mené dans ma belle Gaspésie.

Bref, la cérémonie était parfaite. Mon amie, si belle. J'en avais les larmes au yeux. Le marié était si fier, si beau, dans son complet. Il ressemblait à un petit garçon qui, le matin de Noël, se rend compte que le Père Noël a été plus généreux que prévu. C'était un moment magique, une journée magique. La soirée qui a suivi était splendide. Le buffet digne d'un restaurant cinq étoiles et la musique, espagnoles, faisait bouger les hanches des plus pudiques.

Et Dieu qu'ils bougent les hanches, ces latinos! C'en était presque gênant d'essayer de danser à leur côté. Ils ont un rythme dans le sens, une musique intérieure qui les entraîne sur la piste. C'est une partie de leur identité. Un héritage, une distinction. Et j'en suis bien jalouse.
Par contre, pour ce qui est de l'identité, je ne peux pas dire que je n'en ai pas une. Je suis fière et fortement Gaspésienne. Québécoise. Mais aussi, Acadienne. De coeur et de souche. Beaucoup de gens de la Gaspésie sont d'origine acadienne. Et aujourd'hui, 15 août, c'est la journée nationale des Acadiens. Je leur souhaite donc le plus beau et grand tintamarre qui soit. Vous pouvez regarder ici leur fierté, à ces Acadiens. Et je pense qu'au fond de moi, je suis autant fière qu'eux.

Et je crois que, ce que mon amie m'a vraiment appris, c'est que notre identité, on ne la perd jamais vraiment. Elle est Montréalaise et latino. Et en se mariant, avant de vivre en couple, elle respecte les traditions et les valeurs qui viennent avec son identité. C'est un choix qu'elle est son amoureux (mari, je devrais dire) on fait et je ne peux que le respecter. Et les encourager. Et puis, ils étaient si beaux à voir. Ah! Que j'aime les mariages!


J.

jeudi 12 août 2010

Cet âge que je n'ai pas

J'ai l'air d'avoir 5 ans de moins physiquement. Et 5 ans de plus mentalement. J'en viens de plus en plus à penser que l'âge n'est pas une question de naissance, mais plutôt d'évènements, de circonstances, de mode de vie.

J'ai 20 ans et souvent, on me reproche de ne pas vivre la vie d'une jeune femme de 20 ans. Qu'est-ce que la vie d'une jeune femme de 20 ans? Dois-je me sentir coupable de ne pas passer mes soirées dans les clubs à digérer mon alcool sur les souliers des gens? Difficile à faire quand on travaille entre 35 et 40 heures par semaine. Et quand, le reste de l'année, on passe beaucoup de temps dans ses études. Peut-être ai-je seulement mes priorités à différents endroits.

Reste qu'hier, quand Chéri m'a demandé si je trouvais qu'on était "plates" parce qu'on ne sortait pas souvent dans des bars ou des choses comme ça, je me suis remise en question quelques instants. Et après, je me suis dit que ce serait carrément impossible de passer toutes mes soirées à danser ma vie sur des chansons de Lady GaGa. Après tout, j'ai un appartement, des obligations, des dettes, des factures, l'épicerie, et j'en passe... Oui, je suis une adulte. Rien ne m'empêche de sortir fêter avec des amis à l'occasion. Absolument pas! J'ai des plans de fin de semaine à Québec ou à Sherbrooke pour vivre la nuit et dormir le jour! Mais ce n'est plus possible de le faire toutes les semaines, comme au Cégep.

Je pense que la différence entre beaucoup de nos amis et Chéri et moi, c'est nos parcours de vie. Au Cégep, nous étions les deux seuls à ne déjà plus vivre chez nos parents. On menait la belle vie aux résidences, où nos amis venaient nous trouver bien souvent pour fêter. Oui, on en a profité. Et je ne crois pas manquer ma jeunesse en restant bien tranquille les soirs de semaine.

Ce n'est pas la première fois que je fais un billet de ce genre sur mon blogue, mais la question me chicote de plus en plus. Dernièrement, je lisais un article dans le magazine Clin d'Oeil (dans l'édition rose flash de ses 30 ans) qui parlait de la génération Y, la mienne ça l'air. Un tableau indicatif montrait que cette génération-là était une génération gâtée, dépendante et technologique. Pour le dernier point, je suis entièrement d'accord. Pour les autres, je pense que je me suis trompée de génération. L'article disait qu'un bon Y partait de chez ses parents très tard, des Tanguy quoi. Qu'il roulait en voiture de l'année payée par Papa et Maman et que ses seules préoccupations et lui-même et son plaisir.

Il me semble que je suis bien loin de ce portrait quand je réalise que j'entame ma 4e année loin de chez mes parents et que j'arrive à peine à 21 ans. Je paie mes comptes, je gère mon budget et un appartement. Je marche pour aller où je veux (où je me paie une passe de métro/autobus). J'ai l'impression d'être à part dans ma génération. Je ne veux pas dire que je ne suis pas tournée sur moi-même. Hey, regardez ce blogue, à quoi sert-il sinon de parler de moi? Or, j'ose penser que je suis un peu différente de ce portrait grossier d'une génération trop égocentrique.

Peut-être est-ce aussi parce que j'ai toujours été plus vieille de caractère que mon âge. Mais, est-ce vraiment un défaut quand on voit les jeunes de nos jours? Et puis, l'important n'est-il pas d'être heureux?

J'ai besoin de votre opinion, ça m'aide souvent à me forger une idée et à faire grandir les miennes!


J.

jeudi 5 août 2010

Où est Charlie?

Mais où est-elle passée? Elle est au Jean Coutu, pourrait-on répondre.

En fait, je découvre ce que c'est de travailler avec des gens pas fiables, pendant que la moitié du personnel est en vacances. C'est donc à la dernière minute que mon horaire passe de 23 à 35 heures. Sans aucun journée de congé, évidemment.

La seule raison qui me force à rester, c'est que c'est une bonne façon de faire de l'argent pour l'été et durant l'automne puisque je continuerai à temps partiel durant mes études. Or, j'ai hâte que ces dernières recommencent, je ne pourrai plus rentrer pour remplacer tout le monde, ça c'est clair. Je ne peux pas me plaindre d'avoir des heures de plus, ce qui me dérange, c'est plutôt que je remplace des gens qui n'ont aucun conscience des autres. Et je suis incapable de dire non, à moins d'avoir une raison vraiment importante (genre, un mariage, comme la fin de semaine prochaine).

Je dois avouer aussi que je passe davantage de temps sur différents médias sociaux, comme Facebook et Twitter. Disons que la rapidité de ceux-ci m'encouragent à les utiliser quand je n'ai que deux ou trois minutes avant de me coucher pour aller flâner sur le Web. Je profite aussi de mon temps libre avec mon amoureux, ce qui est vraiment apprécié. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent la longue et pénible attente qu'on a eu avant d'être ensemble, pour de bon. Alors, on en profite vraiment chaque fois qu'on peut.

Travaillez plus que prévu me fait mettre de côté des petits projets que j'avais en tête, mais j'imagine que toute chose à une raison. D'ailleurs, ce voyage en Gaspésie-là, il faut que ça se paie (du moins, le transport!)

Sur ce, j'espère que le mois d'août à bien commencer pour vous!

J.