jeudi 15 avril 2010

Tout vient à point à qui sait attendre...

J’adore lire sur l'amour, ça me rend heureuse. J'ai le coeur léger et je me reconnais souvent dans toutes les histoires que je consomme. Je rêve également, beaucoup. C'est d'ailleurs pourquoi le dernier billet publié par l'Impulsive montréalaise a retenu mon attention. Tout d'abord, parce que j'adore son écriture. Elle est douée et captivante. La façon dont elle joue avec les mots, c'est sublime. Son écriture est une douce musique qui s'écoute (bien, se lit) très facilement. Allez voir ici pour son dernier billet!

Sa comparaison entre l'orage et l'amour m'a laissée sans voix. J'ai adoré le parallèle qu'elle a tracé entre ses deux réalités très différentes, mais également très connexes. L'amour, quel sujet profond et complexe. L'amour, c'est le moteur de la vie. Que serions-nous sans amour ? J'ose espérer qu'une grande partie de nous ne serait pas. J'ai longuement et ardemment rêver à l'amour. J'ai noirci les pages de mes journaux intimes de pensées, de noms et de souhaits, tous plus puériles les uns et les autres. Mais, déjà, je me voyais amoureuse, heureuse, comblée et complète. J'espérais si fort, si bruyamment, je suis certaine que cet espoir était palpable. J'avais probablement l'air désespérée. Peut-être l'étais-je un peu également.

Je n'ai jamais été la grande référence dans le domaine, d'ailleurs. Je conseillais, je regardais, j'enviais et j'imaginais. Je vieillissais avec l'espoir d'un amour heureux. Je comblais le manque dans les livres, les enchaînant les uns après les autres, repassant mes histoires préférées afin de m'imaginer, encore une fois, à la place des protagonistes. Je tombais amoureuse des héros, j'enviais les héroïnes. Je donnais beaucoup de temps à mes amis, leur amour était puissant et sans borne. Je vieillissais et j'avais peur. Et si je restais seule ? Si j'étais condamnée à errer, sans jamais personne pour tenir ma main. Je commençais à former un futur où je m'imaginais puissante, vaillante et indépendante. J'étais seule, mais je me voulais heureuse. Je commençais donc à accepter cette solitude, cet amour que je devais développer envers moi-même. Je cessai de me questionner sur moi-même, mes qualités que je trouvais trop simples, et mes défauts, que je trouvais trop présents. J'en avais marre de faire des efforts pour être une que je n'étais pas, dans le simple but de plaire à quelqu'un du sexe opposé.

J'étais donc seule et fière de l'être, oui, fière. Fière d'être indépendante. Être une femme libre, heureuse et comblée. C'est à ce moment que je l'ai rencontrée. Lui. Lui qu'on n’oublie pas. Lui qui fait une petite marque dans le coeur. Lui pour lequel on voudrait fonder des espoirs, mais, puisque tout semble trop beau, on tente de ne pas trop espérer. Alors, on ferme son coeur un peu, on se cache derrière les murs qui nous entoure. On voudrait oser, foncer et ne pas avoir peur. Mais on est paralysée par cette petite voix qui murmure: et si c'était encore comme toutes les autres fois ? On ne veut pas trop en donner, pour qu'il ne parte pas en courant. Mais on ne veut pas le faire fuir avec nos réticences. On espère silencieusement, intensément. On prie pour que le temps nous apporte ce qu'on souhaite. Saura-t-il nous attendre ? Sera-t-il le bon ? Parfois, l'attente en vaut la peine. Parfois, les efforts en valent la peine. Parfois, la douleur en vaut la peine. Parfois, les larmes, les doutes, les peurs en valent la peine. Simplement parce qu'on aime, pour de vrai, pour une fois.

J.

6 commentaires:

L'impulsive montréalaise a dit…

Merci beaucoup pour les bons commentaires. Tu sais, je n'ai pas tant de mérite. Je n'ai fait que surfer sur cette magnifique citation si je puis dire. Mais je prends quand même le compliment pour mon bon "surfage" disons. Héhé ! Merci vraiment pour les bons mots alors ! :)
Quant à l'amour... Les rêves déçus que tu décris, les espoirs, les vies par procuration, la peur, les réticences et les pitchages en pleine face de l'autre presque de façon maniaque... Je comprends tout ça. Je le comprends tellement. L'amour est la plus belle quête. Mais aussi la plus difficile. C'est je suppose pourquoi elle vaut autant la peine qu'on se batte !

L'Accro des listes a dit…

C'est tellement les bons mots pour exprimer l'attente et l'espoir de l'amour. La quête des papillons et des montagnes russes. Je suis certaine que beuacoup de personne s'identifieront à ton texte!

La Brunette a dit…

Merci pour vos commentaires :)

MaryLou a dit…

Ahh wow. J'aime comment tu décris les sentiments qu'on ressent.. T'as totalement raison. Tu me fais beaucoup réfléchir!...

La Brunette a dit…

@MaryLou: wow, je suis contente si je te fais réfléchir..! :o)

Viv a dit…

Ah l'amour... à chaque fois que j'ai des déceptions, je me répète que plus jamais je ne m'y ferai prendre, que je serai plus prudente, moins hâtive. Mais il y a toujours une nouvelle personne qui finit par se pointer et je mets mes bonnes résolutions dans le placard. Il faut croire que peu importe ce qu'on décide, l'amour a toujours le dernier mot.