mercredi 30 décembre 2009

Résolutions 2010

1. No one can make you feel inferior without your consent (Eleanor Roosevelt)
Je suis ce que je suis, je vaux ce que je vaux et personne ne devrait me faire sentir mal pour cela. Je ne veux plus me laisser influencer parce que les autres pensent ou disent. Love me or hate me. La seule et unique personne à laquelle je dois essayer de plaire, c'est moi-même. Et si j'y parviens et que certains n'aiment pas le résultat, it's too bad. Je vis pour moi et pas pour les autres. Mon caractère, il est très présent, mes opinions sont très arrêtées et je sais ce que je veux et surtout, ce que je ne veux pas. Je n'ai aucun problème à me faire dire des critiques, mais encore faut-il que les critiques en question ne soient pas volontairement blessantes et inutiles.

2. Il n'y a aucune honte à échouer, la pire honte est de ne pas avoir essayé.
Arrêter d'avoir peur, de douter et d'hésiter. Foncer! Si je n'aime pas mon programme d'études, je change. Si je n'aime pas la ville où j'habite, je fais des plans pour ne pas y rester plus longtemps que nécessaire. Il faut essayer. Essayer pour déterminer ce qu'on aime et ce qu'on aime pas. Tous les goûts sont dans la natures. Il faut accepter que tout le monde n'aime pas les mêmes choses que soi, les mêmes villes que soi et les mêmes activités que soi. Il ne faut pas avoir peur du passé ni de s'en détacher. Il faut accepter que certaines choses ne reviendront jamais et que c'est peut-être mieux comme ça. Il faut faire un focus sur ce qui est à venir au lieu de s'accrocher à ce qu'il y avait.

3. Aimer
Ce n'est pas un changement, mais plutôt quelque chose que je veux continuer de faire, et de faire aussi intensément. Je ne peux pas changer qui je suis pour plaire aux autres. It's take it or leave it, that's it. Je veux aimer encore autant, tant pis si j'en souffre, au moins, j'aurai aimé. Je veux aimer jusqu'à en avoir le souffle coupé, aimé jusqu'à en pleurer. La souffrance (pas mal physique, hein, je suis beaucoup trop douillette, ne vous inquiétez pas!) permet de comprendre et d'apprécier le bonheur. Je veux aimer autant que je le peux, aimer plus que beaucoup aimeront dans leur vie. Je ne veux pas regretter plus tard, d'avoir eu peur. Je veux aimer passionnément, pleinement et intensément. Tout en demeurant réaliste, je veux rêver et espérer.

4. Accepter ce qu'on ne pourra jamais changé.
La distance fait partie de ma vie. Point final. À quoi bon la détester et en souffrir, aussi bien s'en accommoder. Mes parents sont loin, j'ai des amis qui le sont également. Chéri se rapproche, mais pas encore assez. Il faut trouver un équilibre, essayer de profiter de ce qu'on a et se conter chanceux que ça ne soit pas pire. Par ailleurs, accepter ce que la nature m'a donné: des petites jambes et des hanches assez présentes. Pourquoi voudrais-je tant les changer? Même si j'en conviens qu'il faut être en forme et faire du sport (si un jour, mon horaire le permet), s'apitoyer sur ses petites poignées d'amour ne les enlèvera pas. (Plus dur à faire qu'à écrire, je le sais..!)

5. Ne garder que les gens qui en valent la peine.
Suffit les amitiés qui ne servent à rien et qui ne font que du tort. Suffit les angoisses pour savoir si mes propos ont été mal interprétés. Et surtout, suffit les amitiés qui vont dans un seul sens et qui me font sentir mal d'être qui je suis. Ne pas laisser personne décider pour moi. Je suis le maître de mon destin. (William Ernest Henley) Je ne veux plus me prendre la tête pour des gens qui me prennent pour acquis et qui ne tentent jamais d'être réellement mon ami(e). Je veux m'entourer de gens qui ont un impact positif dans ma vie (même si c'est pour, parfois, me parler comme il faut et me faire réaliser des erreurs). Je veux des gens qui veulent mon bien, qui veulent que je m'améliore. Pas des gens qui veulent se valoriser en me dévalorisant. Je veux être plus présente pour les gens que j'ai négligé et qui en valent la peine. Je veux des amis qui n'ont pas peur de me dire ce qu'ils pensent. J'en ai vu assez des hypocrites. Je veux des gens avec du cran, des gens qui se tiennent debout.

6. Faire attention
Parce que, malgré les apparences, je vieillis. Faire attention à moi, à mon corps. Faire attention dans mes habitudes de vie, dans ma façon de gérer mon stress, dans mes choix quotidiens. Faire attention à mes priorités. Faire attention à comment j'agis avec les gens. Faire attention à mon grand caractère. Faire attention à ma façon de m'exprimer. Faire attention aux gens autour de moi. Faire attention à ne rien prendre pour acquis, à toujours apprécier ce que j'ai et à travailler pour l'avoir. Faire attention parce que, mes vingt ans (plus que 3 petits mois..!), ils ne dueront pas éternellement.


J.

jeudi 24 décembre 2009

Noël aux chandelles?

Une panne d'électricité en hiver, médium. Une panne d'électricité durant la journée du 24 décembre, encore plus médium.

C'était le quotidien de 40 000 foyers gaspésiens, ce matin, alors que la tempête survenue dans la région de la Capitale-Nationale et du Bas-St-Laurent faisaient des dégâts en Gaspésie. Les lignes de transfert d'électricité entre Rimouski et Matapédia ont été endommagées par le verglas.

Résultats? Panne totale entre Matapédia et l'Anse-Pleureuse (regardez sur Google Maps la distance, juste pour vous donnez une idée). L'électricité est revenue tranquillement par secteur durant la journée, par chance. Même si beaucoup de foyers fonctionnent au chauffage au bois, plusieurs ont du se garder au chaud du mieux qu'il pouvait... Dans ces moments-là, on réalise à quel point on est dépendants de l'électricité et à quel point tout est fait en fonction de la modernité.

Chez mes parents, ce n'était pas si pire. On chauffe au bois et on avait de l'eau. Ma soeur et moi, on a sorti les vieux jeux de société et on a passé la matinée à jouer à Cluedo et à Guess Who? On a joué aux cartes et on a jaser. Vers midi, l'électricité est revenue. À d'autres endroits, c'est vers 15h que c'est revenu... Et à certaines places, il n'y en a toujours pas. Un Noël aux chandelles, c'est plutôt triste, n'est-ce pas? Parce que ce n'est pas tout le monde qui est organisé pour faire face à une telle situation...

Mon père lui, il était prêt. Avec sa génératrice ultra-puissante et son poêle au butane, on aurait eu un souper de Noël à saveur du temps de la chasse! Ah, cette chère Gaspésie si plein de surprise! Ce qui m'intrigue, par contre, c'est qu'avec toutes les éoliennes qu'on possède, comment se fait-il qu'on doive attendre sur Hydro-Québec pour ravoir notre électricité? C'est quand même un peu sarcastique que ce sont les postes situés dans les régions plus urbaines qui nous fournissent en électricité et pas le contraire. Comme mon père l'a dit bien dit: "Les riches en premier, la Gaspésie en dernier..!"

Sur ce, passez un joyeux réveillon, à l'électricité ou aux lampes à l'huile!


J.

mercredi 23 décembre 2009

Rockin' around the Christmas tree

Le temps des fêtes est toujours autant, sinon plus, mouvementé que le reste de l'année, pour moi. Cette année particulièrement, avec la famille à Chéri à quelque deux heures de chez moi, le kilométrage monte facilement.

Je suis arrivée à la maison, dans ma chère Baie-des-Chaleurs, jeudi vers l'heure du dîner après un interminable trajet d'autobus de douze heures et plus (à cause du mauvais temps dans la Vallée de la Matapédia) et Chéri est venu me trouver. Jusqu'à dimanche, on a profité des vacances: on s'est levés tard, on a écouté plein de films et on a mangé beaucoup de sucre. Ça faisait du bien d'être ensemble plus qu'une fin de semaine et surtout, seuls. Ensuite, dimanche, nous sommes partis vers Gaspé. Jusqu'à aujourd'hui, on a fait l'aller/retour de chez lui à Gaspé pratiquement tous les jours. Ça m'a fait du bien, de revoir des amis du Cégep, de voir la famille de Chéri et de simplement... respirer.

Évidemment, le fait que je sois revenue à la maison ne veut pas dire que je vais me reposer. Demain, c'est le 24, alors, c'est le réveillon. Et s'en suit une série de soupers de famille (où Chéri viendra faire un petit tour). Par la suite, on profite des derniers jours en Gaspésie parce que le 31 décembre arrivera bien vite et, avant qu'on ait eu le temps de le réaliser, Montréal sera de retour. Le temps des fêtes passe toujours si vite qu'il faut en profiter le plus possible. C'est pour cela que je prend un malin plaisir à emballer tous mes cadeaux et à préparer les soupers de famille. Et c'est d'ailleurs pour ça que je ne serai pas très souper sur la blogosphère, ce qui est très compréhensible. J'aime retrouver mon petit coeur d'enfant lors des célébrations de Noël, mais c'est de plus en plus difficile en vieillissant, on dirait...


J.

mercredi 16 décembre 2009

Retour au bercail

J'ai terminé. Finito. Done! Et je pars pour la si belle Gaspésie dans 2 petites heures. Quoi de mieux qu'une belle petite nuit dans l'autobus voyageur pour clôturer cette première session universitaire?

Donc, je pars finalement pour mon petit coin de pays. J'y serai jusqu'au 31 décembre. Mes billets sur le blogue risquent d'être un peu plus espacés parce que je vais passer beaucoup de temps avec ma famille ou mon Chéri. Il faut bien reprendre le temps perdu.

Je ne réalise pas vraiment que j'ai déjà complété une session à l'université. C'est pratiquement un miracle d'avoir survécu à certains enseignants. J'ai rencontré des gens extraordinaires, des gens avec qui j'ai développé beaucoup d'affinités. Des gens que je serai bien triste de quitter en changeant de programme, l'an prochain. Parce que, plus le temps avance, plus je me dis que je ne suis pas à ma place. Je ne serai jamais journaliste, objective. Je me rapproche beaucoup plus de la chronique dans mes écrits et je n'envisage pas vraiment passer des années à écrire sur des sujets qui ne me passionnent pas, seulement pour rapporter des faits.

Donc, je pars pour chez moi. Tout le temps des fêtes. Croyez-moi, je vais en profiter comme je ne l'ai jamais fait parce que, plus le temps avance, plus je réalise que je n'aurai peut-être pas toujours la chance de retourner chez moi à chaque fois. J'ai bien l'intention de passer le plus de temps possible à ceux que j'aime. Et surtout, surtout, d'aller patiner. C'est tellement mon sport préféré. J'ai mis mes patins bien soigneusement sur le dessus de ma valise. Le patinage, pour moi, c'est un premier amour. J'ai rencontré ma plus vieille amie en apprenant à patiner, il y a 16 ans de cela. J'ai donné des cours de patinage de base durant deux hivers, aux tous petits. J'ai rêvé au patinage artistique et au hockey, sans jamais y toucher. Quand je suis dans mes patins, je me sens libre et heureuse. Je sens l'air froid me frotter les joues et mes cuisses picotent toujours légèrement quand je me décide à enfin sortir de la glace. Mon coeur bat vite, j'ai des larmes de froid aux coins des yeux. Que j'ai hâte d'aller patiner!

Sur ce, profitez-bien de vos vacances!


J.

mercredi 9 décembre 2009

Petite fille

Je le sais, j'ai l'air jeune. Mais quand je dis que j'ai l'air jeune, ce n'est pas seulement dans mon coeur. C'est plutôt dans mon corps. Pourtant, j'ai des formes assez présentes. Mais, ça bien l'air que ça ne change rien. Quoi que, les p'tites filles, de la façon qu'elles s'habillent aujourd'hui...mais bon! Ce n'est pas le sujet!

Donc, j'ai l'air jeune. Et tout plein de situations me le prouvent, de plus en plus souvent! Par exemple, en sortant du métro, l'autre fois, un monsieur distribuait des tracts. Quand je suis passée devant lui, il a retenu son geste de me donner sa publicité. Je me suis dit que ce n'était pas quelque chose qui me concernait et j'ai continué mon chemin. Sauf que, il a dit à la personne derrière moi, en lui tendant un papier: Bonjour, je représente le candidat aux élections... Signification? Je n'avais pas l'air d'avoir l'âge de voter. Or, j'ai entièrement l'âge de voter et ce, depuis bientôt deux ans. J'ai donc l'habitude. Les doorman qui doutent de mes cartes quand je sors dans un bar ou qui me les demande plusieurs fois, c'est chose courante pour moi!

Aujourd'hui, il m'est arrivée une autre anecdote qui s'inscrit dans le même domaine. J'étais au téléphone avec mon paternel puisque je venais d'arriver de l'école quand la sonnette de l'entrée a retenti. Habituellement, je ne réponds pas. Parce que je suis une fille, souvent seule, habitant à Montréal. Et j'ai peur. Mais là, je savais que la voisine était en train de pelleter sa marche d'entrée et je me suis dit qu'elle voulait peut-être me glisser un ou deux mots sur ses produits Avon. Je suis donc allée voir.

C'était un homme, avec un dossard et une inscription de médecin humanitaire ou quelque chose comme ça. Et vous savez ce qu'il m'a demandé? Si mes parents étaient là!!!! Étonnée, je lui ai répondu que non, mes parents n'étaient pas là. Il s'est informé à savoir s'ils allaient être à la maison ce soir. Encore une fois, j'ai répondu par la négative, en ayant intensément le goût de rire. Puis, il a finalement demandé: Euh, tu as quel âge au fait? Je lui ai donc répondu que j'avais, effectivement, plus de 18 ans! Honteux, il s'est excusé et m'a affirmé que, plus tard, je serais bien contente d'avoir l'air plus jeune!

Je le sais, mais pour l'instant, c'est presque insultant que d'avoir l'air d'une adolescente de 15 ou 16 ans!


J.

dimanche 6 décembre 2009

Only One.

Je m'ennuie de toi.

Je m'ennuie de ton cou et d'y loger mon nez. Je m'ennuie de ta peau et de la sentir sous mes lèvres. Je m'ennuie de tes bras, quand ils m'enlacent tendrement. Je m'ennuie du petit trou que tu as en haut de ton sternum. Je m'ennuie de ton iPodTouch qui met des chansons random sur mon ordinateur quand nous, on jase collés collés dans mon lit. Je m'ennuie de ton front qui se plisse quand tu penses trop ou que tu n'es pas d'accord. Je m'ennuie des toutes petites rides qui se dessinent quand tu fermes tes yeux ou que tu essaies de voir de loin.

Je m'ennuie de ton kit de salle de bain qui traîne dans la mienne, de tes cennes sur mon armoire dans la cuisine et de tes clés juste à côté des miennes. Je m'ennuie de ton aisance dans mon appartement, comme si tu étais fait pour y vivre. Je m'ennuie de ton côté manuel, ton côté protecteur et ton côté sensuel. Je m'ennuie de tes réactions de petit enfant, de ton émerveillement devant des choses de la vie, de ta facilité à rire de tout et de rien. Je m'ennuie de ta mauvaise humeur quand quelque chose ne fait pas ton affaire. Je m'ennuie de tes nerfs qui roulent en boule sans raison.

Je m'ennuie de ton oreille musicale, de l'énergie que tu mets dans les choses que tu aimes et de la lâcheté que tu as envers les choses que tu n'aimes pas. Je m'ennuie de ta famille. Je m'ennuie de notre complicité, de nos regards explicites et de nos fous rires. Je m'ennuie de notre folie, de notre passion et de notre simplicité. Je m'ennuie d'écouter un film, ton bras autour de mes épaules ou de mes hanches. Je m'ennuie quand tu fais la vaisselle et que je l'essuies, pour que mes mains ne s'abîment pas trop. Je m'ennuie de ta façon de toujours marcher du côté des voitures. Je m'ennuie de ta présence rassurante quand je prend le métro, de ton énergie contagieuse et de tes idées stupides.

Plus ça va et plus je me rends compte que le temps passe et que tu es toujours là. Déjà 1 an et 3 mois que tu es dans ma vie (officiellement) et que tu mets du soleil dans mes journées (même à 10 heures de route). Tu me connais si bien. Tu acceptes mon caractère, comprends mes sautes d'humeur et fait avec mes petits drames quotidiens. Tu n'as pas peur de me dire ce que tu penses, tu sais comment il faut me parler pour me calmer et tu veux toujours ce qui a de mieux pour moi. Tu m'aimes pour celle que je suis et pas celle que tu voudrais que je sois. Tu me fais sentir belle, unique et spéciale. Merci pour tout ce temps à mes côtés. Dans 11 petits dodos, cette si grande distance sera derrière nous. Et on sera plus forts que jamais. 7 mois séparés. Ça nous aura seulement appris à aimer les petites choses de la vie. Je t'aime mon Chéri.

« There are 6,470,818,671 people in the world. 6 billion souls, and sometimes, all you need is one. »
- OTH.

J.

vendredi 4 décembre 2009

Suffisance

Je regarde ma page blanche et j'ai plein de choses à dire, mais je ne sais pas quoi écrire en premier. En fait, j'ai plein de choses qui courent dans ma tête présentement, mais je ne sais pas comment les exprimer. Et je ne sais pas quel ordre leur donner. Étrange, je suis pourtant une fille très ordonnée. Trop ordonnée, peut-être même parfois.

Je regarde ma page blanche et je me dis que je devrais faire autre chose de mon temps, quelque chose de plus constructif que de radoter sur Internet. Pourtant, je suis incapable de me taire, d'arrêter d'écrire, de penser et de partager ces pensées. Est-ce mal? J'ai besoin d'un public, pour lire mes écrits. Des journaux personnels, j'en ai eu pendant des années, mais je n'en retire pas la même satisfaction qu'ici. La petite satisfaction de savoir que des gens nous lisent, parce qu'ils aiment ce qu'on a à dire. Qu'y a-t-il de mieux que de trouver un public qui apprécie de qu'on a à dire? Tous les auteurs/acteurs/réalisateurs/etc. ne cherchent-ils pas la même chose? Un blogue est une bonne façon de trouver une parcelle de ce public. Et oui, ça me fait du bien, ça flatte mon orgueil. J'aime lire les commentaires des gens, des compliments sur ma façon d'écrire, ma façon de penser.

Et j'aime aussi recevoir des critiques, qui me font douter, me remettre en question. J'aime me faire confronter. Par contre, je n'aime pas toutes les façons de confrontation. Je déteste les gens qui, au lieu de vouloir faire évoluer une personne, cherche simplement à imposer leurs idées, qu'ils croient meilleures, supérieures. Je déteste particulièrement les professeurs de ce genre. En fait, je suis incapable de les tolérer. Je trouve que c'est un manque flagrant d'éthique dans l'éducation qu'ils devraient nous apporter. Et il se trouve que des profs comme ça, j'en ai cette session-ci. Un particulièrement. Suffisant, confiant de sa personne, fier de ses connaissances, pour lui, tous les moyens sont bons pour étaler son savoir et ses expériences, même ses salles de cours. Alors qu'il devrait nous enseigner une matière, important et vitale dans le domaine, il préfère déblatérer pendant des heures sur des détails, parfois insignifiants, de l'histoire ou de l'actualité.

Je déteste ce mode d'enseignement: le journalisme ne s'enseigne pas, alors je raconte n'importe quoi. J'ai l'impression de perdre mon temps, temps que je paie, qui plus est.


J.

mercredi 2 décembre 2009

Père Noël, Pôle Nord, H0H 0H0

Cher Père Noël,

Je crois avoir été sage cette année. Avec tous les bouleversements qui sont arrivés dans ma vie, je crois que j'ai très bien réagi et m'en suis quand même assez bien sortie. Donc, je suis certaine de mériter un petit quelque chose pour Noël. J'espère que tu es prêt, ma liste peut sembler un peu longue, mais ce ne sont que quelques idées.

Je voudrais être capable de savoir ce que je ferai de ma vie, arrêter de douter, d'hésiter, de questionner et de me ronger les ongles. Je voudrais savoir si mes décisions sont les bonnes, si mes intentions sont profitables et si je pourrai vivre convenablement d'un métier qui me plaint. J'aimerais bien avoir un jet privé, aussi, histoire d'en finir avec cette histoire de distance. Mais, je crois que c'est un peu gros, un jet privé, tu ne pourrais jamais le mettre sous mon arbre de Noël et ça pourrait priver certains enfants d'un cadeau (parce que, ça coûte cher, un jet privé). Alors, sinon, j'aimerais que tu trouves une solution pour la distance, autre que la patience. J'ai pensé à une voiture, mais je n'ai pas envie d'en avoir une à Montréal, je suis sûre que tu me comprends parce que ça ne doit pas être de tout repos que de conduire ton traîneau dans les laides et petites rues de Montréal.

Mes parents m'ont déjà offert un bureau de travail, ouais, pas de surprise cette année, mais j'en avais besoin un peu d'avance. Et je songe à changer d'ordinateur moi-même. J'ai un bel appartement, pas mal de linges et assez de souliers. Alors, pour le côté matériel, on repassera. J'aimerais plutôt que tu en donnes à ceux qui ont peut-être moins de chance que moi. Il faut d'ailleurs que j'aille leur porter le linge qui ne me fait plus. Toi, tu pourrais peut-être leur en apporter du nouveau?

Mis à part tout ça, cher Père Noël, j'aimerais que tu me donnes la force de terminer toutes mes années d'études. Je sais que c'est important, les études, mais parfois, je manque un petit de motivation, quand je vois beaucoup de gens autour de moi qui finiront bientôt leur cours et qui s'embarqueront sur le marché du travail. J'ai hâte, moi aussi. J'aimerais pouvoir comprendre clairement les avantages d'être étudiante. Sinon, je voudrais que mes parents soient heureux et profitent du temps qu'ils ont finalement tous les deux, après 20 ans de vie commune, alors que ma soeur et moi sommes parties. Je voudrais aussi que ma famille soit heureuse, malgré la distance. En fait, je voudrais que tous les gens que j'aime soit heureux. J'aimerais que Chéri ne travaille pas trop loin de moi, après son cours, même si je sais très bien qu'il ne doit refuser aucune chance, aussi loin soit-elle.

En fait, ce que j'essaie de te dire, Père Noël, c'est que j'aimerais ça, être heureuse.
J'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir écrit ma lettre virtuellement, cette année, tu comprends, c'est plus rapide, et je suis sûre que tu la liras peu importe où tu es.
Bonne chance pour la livraison de cadeaux et n'oublie pas que je serai chez mes parents pour le réveillon.

Bisous xoxo


J.

Ps : Je sais que c'est toi, Maman, qui répond aux lettres du Père Noël (du moins, par chez nous), mais j'aime bien y croire, parfois, à cette magie de Noël.