samedi 5 juin 2010

1 semaine. 7 jours. 168 heures. 10 080 minutes.

Cette semaine, c'est le genre de semaine qui passe vite. Le genre de semaine où je travaille pratiquement tous les jours. Le genre de semaine que je ne vois pas passer, que je n'ai pas le temps de m'ennuyer ni même de faire du ménage. Le genre de semaine qui me donne un peu mal dans le dos (je sais, je DOIS aller m'acheter de nouveaux souliers pour travailler). Cette semaine, c'est le genre de semaine où je remplace à la job et que je n'ai pas le temps de penser à autre chose que: nettoyant - exfoliant - tonique. Le genre de semaine que j'aime quand je n'ai rien à faire. Cette semaine, c'est le genre de semaine où j'ai commencé environ 8 billets que je les ai tous terminés après quelques lignes, trouvant mes propos insignifiants. Le genre de billets qui ne vaut pas vraiment la peine d'être postés parce que ça ne veut rien dire.

Cette semaine, ç'a passé vite. Pour la première fois depuis longtemps. Et maintenant, maintenant il ne reste que 7 dodos. Une semaine pile-poil. Dans une semaine tapante, à cette heure-ci, ne me cherchez pas. Je serai confortablement installée dans les bras de Chéri. Je serai enfin heureuse.

Je sais que je donne l'impression d'être une dépendante affective de premier niveau avec cette dernière phrase, fort heureusement il y a un contexte. Comme une année à distance, 2 mois sans se voir du tout, le fait que je sois complètement seule (et perdue à Montréal). Probablement aussi le fait que j'aime ça, être dans les bras d'un homme. Mon homme. Personne ne pourrait vraiment me reprocher le dernier point. Je m'émeus de voir des couples dans la rue, un petit pincement au coeur. J'ai hâte de pouvoir, moi aussi, me promener en montrant mon amour. Me promener et rayonner, juste parce qu'il est à côté de moi. La distance, on l'aura vaincue. Par contre, je ne peux pas seulement en dire du mal. Cette distance-là, elle va nous avoir appris plusieurs choses sur nous-mêmes et sur notre couple. On est fait fort, c'est clair.

Cette semaine, ç'a passé vite. J'ai même pris le temps de lire (mais pas assez d'écrire, comme toujours...). Je suis plongée dans le dernier roman de Katherine Pancol (un très gros coup de coeur): Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. C'est doux, simple, poétique, bien écrit, joyeux, triste et magnifique tout à la fois. J'ai adoré tous ces romans et je suis complètement absorbée par son histoire. Je suis si captivée parfois que j'oublie qu'il est l'heure de me coucher. Je continue de tourner les pages, de tourner les pages et de tourner les pages. Et des pages, ce n'est pas ce qui manque. Pratiquement 900 pages pleines, 900 pages magiques, 900 pages qui m'apportent loin, loin, loin. 900 pages qui me transforment tantôt en Hortense, la petite peste déterminée qui a décidé de ne laisser aucun homme briser ses rêves. Tantôt Joséphine, sa mère, qui se ratatine chez elle, désespérée de vieillir seule et sans courage. Tantôt Zoé, qui avance tranquillement dans l'adolescence et qui découvrir les plaisirs la vie. Tantôt Shirley, qui a peur. Gary, le jeune bohème. Philippe, l'amoureux malheureux. Chaque personne me touche, me fait pleurer, rire, penser. Et quelle plume. J'en ai rarement vu une aussi pointue, juste et précise.

Sinon je travaille encore beaucoup la semaine qui s'en vient, surtout au début de la semaine. Parce que j'ai demandé un congé la fin de semaine prochaine. Guess why? J'ai tellement hâte de le revoir, je sens que nos retrouvailles seront euphoriques.


J.

1 commentaire:

L'Accro des listes a dit…

maintenant 6 jours? Ca va passé vite, t'inquiète!