mercredi 22 septembre 2010

Un peu de tout

Après une belle et courte fin de semaine à Québec, j'ai repris ma routine d'école en force lundi matin. Ma journée de 14 heures d'hier m'a un peu affaiblie, mais je sens que je vais réussir à passer la semaine.

J'ai même hâte à mon cours de Pilates de demain matin! Même si, aujourd'hui, je ne peux pas rire ou éternuer, de peur que mes abdominaux ne déchirent, je suis satisfaite du cours auquel je me suis inscrite. Loin d'être douée, je veux vraiment mettre les efforts sur mon amélioration et que, une fois rendue en décembre, j'ai de la facilité à faire les exercices demandés.

Sinon, ma fin de semaine était vraiment plaisante. On se rend facilement compte des gens qui resteront dans une vie. J'ai fait le test de voir qui viendrait me voir à Québec. J'ai été agréablement surprise et amèrement déçue, les deux à la fois. Par contre, à quoi bon s'arrêter sur ceux qui nous ont décidé de par leur attitude ou leur présence trop absente. Je sais aussi que, parfois, le timing est mauvais. Mais bon, tout ça pour dire que j'en ai profité pour oublier Montréal et l'université. Je suis sortie avec des amis de longues dates. Des Gaspésiens purs et durs. Ça m'a fait du bien. Ça nous a fait du bien à Chéri et à moi.

Cette semaine, moment crucial, Chéri va savoir si son stage débouchera sur un emploi. Loin d'être optimiste, il est un peu découragé de devoir de nouveau chercher un emploi si jamais la réponse est négative. Il a quand même déjà commencé ses démarches, afin de ne pas être pris au dépourvu, car il est censé savoir aujourd'hui si son stage qui se termine la semaine prochaine lui apportera un emploi. Il me semble que le délai pour une réponse est assez court parce que si jamais c'est un non (pas qu'il n'est pas compétent - vraiment pas! Il était le meilleur de sa cohorte, mais parce qu'il n'a pas encore toutes les cartes nécessaires - encore là, comment les avoir si personne ne lui donne la chance, il sort à peine de l'école...), il devra trouver quelque chose rapidement pour continuer de vivre. Je veux dire, comme tout le monde, il doit payer son loyer, son épicerie, etc. Espérons que ses heures de stage pourront lui donner un petit chômage, si jamais... Je croise les doigts très fort pour lui.

Et puis, en même temps, je me sens tellement impuissante. Je ne sais pas quoi lui dire. Je n'ai pas vraiment besoin de penser au marché du travail avant encore 2 ou 3 ans. J'ignore les réalités de ce monde et, pour l'instant, je crois que c'est mieux ainsi. Parce que j'ai un de ces mal de crâne quand j'essaie de me projeter dans l'avenir au niveau professionnel.

Je me remets sans cesse en question. Le journalisme ballote d'un côté à l'autre. Les communications? Assurément. Mais quelle branche, mon coeur (et surtout ma tête) balance de plus en plus. Même si j'ai décidé de donner une chance à mon BAC en journalisme, je n'ai pas abdiqué à faire autre chose par la suite. Certificat, mineure, cours à distance, n'importe quoi...

Bref, pour l'instant, par contre, je me concentre sur le présent. Et sur le Jean Coutu. J'étais en formation hier soir. Et je tiens à m'excuser d'avoir juger les gens qui décidaient volontairement d'aller dans un domaine plus esthétique. Ce n'est pas vrai qu'il ne faut pas être intelligent. Car, encore la bioélectricité du corps humain et le renouvellement cellulaire de la peau, j'ai difficilement arrêté de prendre des notes.


J.

1 commentaire:

Maélie a dit…

Je te l'ai dit. Tu vas être mon attachée de presse. Merci. Ah pis je t'aime. Ha pis si Phil a fait 17 semaines de stage rémunéré il va avoir son chômage : )