dimanche 24 janvier 2010

Moins seule à Mauxtréal

Encore une fois, j'ai passé une très belle fin de semaine avec Chéri. C'est fou comment on peut s'habituer à se voir plus souvent. Comment a-t-on pu survivre à toute cette distance? Comment a-t-on réussi à ne pas se voir pendant plusieurs semaines consécutives? On devient exigeants, quand on se voit plus souvent. On aime pas passer des semaines seuls, alors qu'on sait très bien qu'on va se voir le vendredi suivant.

Le temps passe plus vite qu'à la session précédente, probablement parce que je suis moins toute seule. Parce que j'ai appris à connaître les gens que je côtoies. Parce que je me suis habituée au coin où j'habite. Pour plein de petites raisons de ce genre, j'ai l'impression que le temps passe plus vite et que c'est moins difficile d'être seule à Mauxtréal.

J'apprends à découvrir des endroits. C'est ce que j'aime le plus, je crois. Découvrir des nouvelles places. Puisque Chéri fait son stage à Bromont, on se promène un peu, on visite les alentours. Ça fait toujours tellement du bien de sortir de la grand' ville, sortir des embouteillages, des gens pressés, de l'air pollué.

Ça fait du bien de décrocher de la vie universitaire, de décrocher et de juste passer un peu de temps dans ses bras. De décrocher et de redevenir un peu comme des enfants, lui et moi. On s'amuse un peu, on se fait tranquillement à souper. On prend notre temps dans tout ce qu'on fait, on s'aime, simplement, lentement et passionnément. On profite du temps qu'on peut être ensemble comme on peut mais on a tellement l'impression que tout passe dans la vitesse d'un éclair. Sans qu'on puisse avoir eu le temps de le réaliser, dimanche soir est déjà arrivé. On soupe lentement, on repouse l'heure fatidique. On veut profiter des derniers petits moments, on se colle un peu, on est triste, même si on sait qu'on ne devrait pas, qu'on se voit plus qu'avant.

On devient trop exigeants avec le temps, c'est la seule chose qu'on peut en tirer.


J.

mercredi 20 janvier 2010

Une brunette écrivaine

Certains l'ont déjà remarqué, d'autres pas encore, mais il y a du nouveau sur mon blogue. En fait, j'ai décidé de rendre certains trucs plus privés. Pas parce que je ne veux pas que certaines personnes les lisent, au contraire. J'ai plutôt décidé de privatiser certains écrits afin de savoir qui les lit pour éviter les risques de plagiat.

C'est peut-être un peu stupide et prétentieux, mais je n'ose pas imaginer quelle pourrait être ma réaction si, un jour, j'entrais dans une librairie et voyait une histoire que j'ai écrite publiée par un autre que moi. C'est tellement un rêve d'une vie qui s'effondrait que j'ai décidé d'agir un peu en fonction de protéger ça.

Mettre des trucs gratuitement sur Internet, c'est accepter qu'ils soient libres de droit. Pourtant, je ne veux pas rendre mes écrits libres de droit puisqu'ils me reviennent. Mes écrits, c'est beaucoup plus que des mots, c'est beaucoup de moi aussi. C'est très souvent pour me libérer, m'exprimer et m'expliquer que j'écris. C'est trop personnel pour les prêter.

Donc, ma solution a été de créer un autre blogue, juxtaposé à celui-ci, où je publierais mes écrit complètement, sans censure. N'importe qui pourrait aller le lire, du moment qu'il m'a demandé la permission. Je réduirai peut-être mon nombre de lecteur, mais à la base, j'écris pour moi...

Donc, si vous voulez continuer de lire mes écrits (ce que j'appelle mes écrits, c'est tout ce qui est un peu inventé, fantastique, mes textes plus poétiques, mes histoires romancées, etc.), vous n'avez qu'à souscrire au blogue Une Brunette écrivaine.

Voici ce que vous devez faire pour vous inscrire

1- Vous créez un compte Google si vous en avez pas (Ici. Dans le coin supérieur droit, cliquez sur connexion et sur créez un compte. C'est très facile et très pratique. Votre compte google, bien souvent, sera votre adresse email actuelle.

2- Envoyez-moi votre adresse email utilisée pour votre compte Google à l'adresse suivante: confessionsdunebrunette@hotmail.fr (si vous avez déjà vu le message dans la barre latérale, j'avais oublié le s à confession, ce qui fait que les emails ne se rendaient pas. Je m'en excuse).

3- Je vous enverrai une invitation pour lire le blogue Une Brunette écrivaine.

4- Vérifiez bien vos courriels (et votre courrier indésirable), vous devez activer l'invitation afin de pouvoir suivre le blogue.

5- Par la suite, vous n'aurez qu'à vous connecter sur votre compte Google pour accéder facilement au blogue et, si le coeur vous en dit, laissez des commentaires! :D

**

J'espère que vous comprenez ces mesures que j'ai décidé de prendre. Aujourd'hui, on ne sait jamais trop bien ce dont le monde est capable de faire et je tente seulement de protéger mon travail. Tout le monde qui m'enverra une demande sera évidemment accepté en tant que lecteur puisque, le but de quiconque qui écrit est, bien sûr, de se faire lire.

Ce n'est pas très compliqué s'inscrire, j'espère que je ne découragerai pas trop de lecteurs. Merci à tous ceux qui lisent régulièrement mon blogue et qui me laissent des commentaires, c'est toujours extrêmement apprécié et tous les commentaires sont pris en compte. Ma passion de l'écriture a toujours été mais c'est grace à des lecteurs comme plusieurs d'entre vous que j'ai toujours envie de continuer et de grandir .Ça commence à faire trop sentimental et vedette là, fait que je vais arrêter mon message ici... Mais vous avez compris ce que je voulais dire :-)


J.

mardi 19 janvier 2010

Early 2010

J'ai l'impression que 2010 a très mal commencé pour plusieurs de mes connaissances ou amis. C'est un peu déstabilisant, je l'avouerai. C'est peut-être seulement une impression aussi. Peut-être est-ce que c'est janvier qui donne l'impression que plusieurs choses ne fonctionnent pas comme on voudrait.

Peut-être est-ce que c'est la motivation qui est restée chez mes parents après le temps des fêtes qui m'empêchent d'avancer. Peut-être est-ce aussi mon horaire d'école qui n'est pas très commode? Je déteste commencer tard dans la journée. Je suis une fille de matin. Je suis une lève-tôt. Je l'ai toujours été. Mais depuis le début de la session, j'ai de la difficulté à me lever le matin. J'ai pris la mauvais habitude de me coucher trop tard puisque j'avais tout le loisir de me lever trop tôt. Résultat? Je ne sais plus trop quand me lever et quand je dois le faire tôt, j'ai de la difficulté. Je vais devoir remédier à ça.

Je vais d'avoir retrouver ma motivation, me mettre dans le mood de l'école, des journées chargées et des tonnes de travaux. On dirait que la session commence trop lentement et que j'ai de la misère à revenir où j'étais en décembre, motivée et décidée. Peut-être est-ce également mes cours, qui ne me donnent pas plus de motivation que ça. Même s'ils sont beaucoup plus pertinents que la précédente session, j'ai encore l'impression de ne pas être à ma place. Comme si j'essayais de vivre la vie d'une autre en étant en journalisme. Mon choix est définitif: je fais ma demande pour mon nouveau Bac d'ici le 1er mars.

D'ailleurs, puisque je ne veux pas vraiment rallonger mes études, j'ai minutieusement étudier le plan de cours du Bac que je veux faire et j'ai réussi à trouver une façon de tout faire en 2 ans, prenant mes cours déjà faits en journalisme comme des cours à options. Il n'y en a que deux que j'aurais besoin de me faire créditer. J'espère que ma motivation sera revenue d'ici le temps où je devrai défendre mon point de vue et convaincre le département de communication que je suis amplement capable de tout faire en 2 ans. Je sais que j'en suis capable. Mais suis-je capable de convaincre d'autres gens de ma motivation?

On dirait que c'est compliqué, ces temps-ci. J'imagine que si c'était toujours trop facile, la vie sera tellement plate. J'imagine que si tout allait toujours parfaitement bien, on finirait par trouver le temps long. On a besoin de petits drames pour mettre un peu d'actions dans nos vies, faut croire. Mais quand je vois ce qui se passe à Haïti, par exemple, je trouve que je me plains pour tellement rien. Comme toujours.


J.

lundi 18 janvier 2010

What life is.

Life isn't about judging people and being judged.

J'aime beaucoup cette phrase. Elle représente beaucoup de choses, beaucoup de gens qu'on oublie très souvent. En vieillissant, je me rends compte que le temps de l'école secondaire n'est jamais très loin et que ce n'est pas tout le monde qui vieillit de la même façon et en même temps.

D'où la citation ci-haut. Je la trouve tellement vraie. La vie, c'est tellement plus que ça. Tellement plus que passer son temps à juger les autres et a se faire juger. C'est en passant tellement de temps à faire cela qu'on oublie ce qu'est la vie.

Peut-être est-ce que c'est parce que je lis du Katherine Pancol présentement, mais je me pose beaucoup de questions par rapport à la vie. Je fais beaucoup de constatation que j'aime appliquer dans ma vie de tous les jours. Cependant, c'est difficile parfois quand les gens qui nous entourent ne sont pas rendus à la même place et ne pensent pas de la même façon.

C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans la valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et pis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois, elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. (K.P. - Les yeux jaunes des crocodiles)

Pour moi, la vie, c'est tout ça et plus encore. Alors, quand je rencontre des gens qui, sur mon chemin, ne voient pas du tout les choses comme ça et passent beaucoup de temps à dénigrer les autres où à volontairement les blesser, ça m'affecte beaucoup. Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre. J'aime le jugement critique. Je n'aurais pas commencer des études en journalisme si je n'avais pas été capable de prendre le jugement critique et les opinions des autres. J'aime ce jugement puisqu'il permet de grandir, d'évoluer, de voir plus loin que ce qu'on connait.

Par contre, quand le jugement devient gratuit et mesquin, je le fuis. Je crois que tout le monde à le droit de mettre fin à une relation quand celle-ci devient malsaine. Amitié ou amour. C'est la même chose, au fond, les mêmes bases. Alors, quand je vois des gens agir comme si on avait encore 15 ans, je trouve ça un peu ridicule, dans le fond. Je les trouve un peu pathétiques, dans le fond, ces gens. Et je me dis qu'ils ne sont probablement pas heureux avec eux-mêmes. C'est pour ça qu'ils cherchent à blesser les autres. Pour se sentir meilleurs, les autres ne doivent pas l'être. Je trouve ça triste.

Crache dans les airs, disait mon père, et ça te reviendra toujours sur le nez. J'ai bien hâte de voir.


J.

mardi 12 janvier 2010

Lira bien qui lira le dernier!

J'ai décidé de recommencer la lecture. En fait, j'ignore pourquoi j'ai arrêté. Par manque de temps, dirais-je. Par paresse, peut-être. Surtout parce que c'est plus difficile me procurer les livres. Parce que si j'achetais tous les livres que je lis, je serais pauvre depuis déjà beaucoup trop de temps. Avant le congé de Noël, j'étais trop anti-montréal pour m'informer des bibliothèques. Je crois que je pourrais faire un petit effort afin de renouer avec cette passion-là.

J'ai toujours été une amoureuse des livres. Très tôt, j'ai compris que les romans de la courte-échelle étaient trop petits pour moi (quand, à 9 ans, ça te prenait 15 minutes pour en lire un..), donc j'ai décidé de plonger dans la littérature. Je me souviens très bien avoir lu les cinq tomes la Saga de Heaven de V.C. Andrews en cinquième année du primaire. J'avais alors 10 ans. Ensuite, encore au primaire, je m'étais lancée dans l'histoire d'Elisa T. On peut dire que, pour l'âge que j'avais, mes lectures étaient beaucoup trop avancées. Ça m'a fait vieillir un peu, je dirais.

Dès lors, je lisais beaucoup plus que beaucoup de gens puisque j'avais une capacité que peu ont: je comprends très rapidement. Ce qui fait que je lis très rapidement, sans pour autant lire en "diagonal" comme on m'a souvent reproché de le faire. Cependant, à cet âge fatidique où l'enjeu le plus important est de se faire accepter dans la cour d'école, hey bien, je lisais en cachette. Je n'exposais pas mes lectures à l'école puisqu'on ne comprenait pas. Je me souviens aussi qu'en sixième année, notre professeur avait fait un concours: Le club des milles feuilles. Si tu réussissais à lire plus de 1000 pages durant l'année, tu recevais un petit gâteau mille feuilles. Elle me doit encore une boite si je me souviens bien!

J'ai déjà fait un poste similaire, si ma mémoire est bonne, pour raconter mon premier amour. Aujourd'hui, ce que je réalise, c'est que je le néglige, beaucoup trop d'ailleurs. Dans mes résolutions 2010, je rajoute donc un astérisque: revenir à mon premier amour. Gérer mon budget de façon à ce que je puisse m'acheter un livre de temps en temps et prendre mon temps pour le déguster. D'ailleurs, pour bien commencer cette résolution, en fin de semaine, Chéri m'a acheté un livre chez Renaud-Bray, alors qu'on parcourait les rangées ensemble. Un petit roman de poche de Katherine Pancol, une auteure que j'ai découvert lors de ma dernière année de Cégep. Au lieu de perdre inutilement mon temps du Facebook (!), j'ai décidé de me donner de temps pour lire. Espérons que je respecterai cette résolution-là!


J.

lundi 11 janvier 2010

Petit train-train quotidien

Avec la rentrée universitaire, le retour à Montréal, les visites de Chéri la fin de semaine et tout l'entretien qu'exige un appartement, je me rends compte que je n'ai pas écrit de billets depuis pratiquement une semaine.

Donc, le retour à l'université s'est fait un peu à reculons, je dois l'avouer. J'étais si bien en vacances, si loin de tout les tracas des études, des notes, des performances. Mais bon, on a pas le choix... Et puis, excellente nouvelle, malgré mon peu d'enthousiasme dans mon programme, je réussis à avoir de très bonnes notes. Ce qui me surprend. Mais qui est aussi très apprécié. Donc, même si la rentrée se fait par la porte arrière, elle se fait aussi avec une certaine fierté d'avoir réussi avec succès dans ses cours.

Le retour à Montréal s'apprivoise peu à peu. Je suis très grippée. Je me dis que c'est peut-être une allergie à la Métropole. Mais en même temps, j'aimerais mieux que non, puisque je ne veux pas avoir un rhume tout le temps que je suis ici. Sinon, je me réhabitue tranquillement à ma petite routine montréalaise. Je déteste toujours autant les transports en commun et l'individualisme, mais on dirait que je m'habite plus. Et puis, pas besoin d'être comme tout le monde, non? Je peux être différente. Parce que je serai toujours une Gaspésienne à Montréal.

Les visites de Chéri la fin de semaine sont ce qui me sauvent, je crois, cette session-ci. J'ai tellement hâte à la fin de semaine que mes semaines passent plus rapidement. Bien sûr, je voyais des amis entre temps, l'autre session, mais c'est différent. J'aime aller à Bromont, ça me fait sortir de Montréal, ça me donne l'impression de me rapprocher de la Gaspésie (puisque ses deux colocs sont gaspésiens!) Ça me fait tout simplement du bien. Et puis, avez-vous déjà été au carrefour Champêtre, avec tous les entrepots de Guess, de Tommy Hilfiger et du Chateau...De quoi faire rêver n'importe quelle fille! ;)

Et pour couronner le tout, devinez sur quoi je vous écrit présentement? Un brand new MacBook Pro! Petit cadeau en cette nouvelle décennie. En fait, je devrais dire un gentil merci au gouvernement qui me prête l'argent que je lui rendrai en triple en terminant mes études. Mais bon, disons que j'étais peut-être un peu du. Mon ancien ordinateur, un Acer, datait de la fin du secondaire... Il avait fait son temps, mais j'avais besoin de plus de performance. Et j'ai finalement fait le saut: PC à Mac. Moi, l'anti-Mac. Y'a que les fous qui ne changent pas d'idées, dit-on! J'en suis la preuve vivante..!


J.

mercredi 6 janvier 2010

L'inconnu, partie 13

L’été tirait à sa fin si lentement que Tanya avait eu le temps de lire beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle ne sortait plus de chez elle, enfilant les romans les uns après les autres. Elle répondait rarement au téléphone. Ses amis la questionnaient, mais elle répondait seulement qu’elle avait besoin d’un peu de temps pour elle-même. Certains d’entres eux ne semblaient pas comprendre et étaient un peu frustrés du manque d’attention de leur amie envers eux. Tanya commença alors à douter du véritable sens de leur amitié. En fait, depuis un bout, elle doutait de tout. Et surtout d’elle-même. Elle ne savait plus trop où elle allait.

Elle avait toujours su où elle allait. Élle était comme ça : visionnaire. Elle avait besoin de savoir, de voir et d’anticiper. Elle traçait des schémas dans sa tête, qu’elle suivait à la lettre. Elle avait besoin d’ordre, de ligne et de clarté. Elle avait toujours été ainsi. Plus jeune, durant son adolescence, elle avait essayé de nier ce côté de sa personnalité. Elle voulait être comme les autres : libre, folle, insouciante. Elle avait voulu tester ses limites, elle avait voulu se prouver qu’elle pouvait profiter de sa jeunesse. Mais, elle s’était perdue. Elle s’était enfoncée et elle avait terrée au fond d’elle-même sa vraie personnalité. Il lui avait fallu plusieurs années afin de comprendre ce qui s’était passé. Elle avait fait semblant d’être une autre personne pour plaire et c’était à elle-même qu’elle avait le plus déplu. Quand elle était définitivement partie de chez-elle, de chez ses parents, elle avait décidé de revenir qui elle était vraiment. Elle avait voulue retrouver sa vraie personnalité. Elle s’était lassée de vouloir plaire. Elle ne voulait qu’être elle-même. Et elle avait réussit, jusqu’à ce jour…



J.


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lundi 4 janvier 2010

L'avenir avec un grand A.

Avec 2010 qui s'amorce, un nouveau siècle qui commence, et mes nouvelles résolutions, je me lance un peu dans le vide. 2010, c'était si loin quand j'étais toute petite. Les années '90 semblent si loin quand on y repense. 2010, l'année de mes 20 ans.

20 ans, qu'est-ce que ça représente? On voudrait tous les jours avoir vingt ans, chantent plusieurs personnes. Ah oui, vraiment? Tous les jours être aux études, dans les dettes et cherchant constamment sa place? Peut-être est-ce que moi qui a parfois tendance à ne pas voir ce que j'ai.
Parfois, je me dis que je suis trop pressée de vieillir, de devenir une adulte. Je n'aime pas être entre les deux. Entre l'adolescence et le monde adulte. On dirait que j'y suis coincée depuis un bout...

J'ai peur de regretter, plus tard, de n'avoir pas vécu ce que je voulais vivre. En même temps, je suis une personne plutôt tranquille de nature, alors les soirées à se soûler et à vomir sa vie, très peu pour moi! Et puis, vivre ce que je veux vivre, ça veut dire quoi? Pour moi, vivre ma jeunesse, c'est profiter du temps que j'ai avec ceux que j'aime. C'est sortir danser jusqu'à en avoir mal dans les jambes. C'est être jeunes, se coucher tard et faire des folies. Mais, encore faut-il avoir l'argent pour le faire... Ah, les études...

J'imagine que c'est normal d'avoir peur? Peur du vide, de l'avenir, de l'inconnu. Avoir peur que ce qu'on souhaite ne se réalise pas. Avoir peur de se faire des illusions. Tout le monde passe par là, j'imagine. Le moment dans sa vie où on ne sait pas trop où on s'en va, mais on continue pareil, parce qu'un jour, il y a sûrement quelque chose qui débouchera. Mais, c'est terrifiant, ignorer ce qui nous attend. Ignorer si on sera heureux. Ignorer si on fera les bons choix. Il faut se fier à son instinct, fermer les yeux et foncer.

J'ai toujours su ce que je voulais faire, où j'irais et ce que j'allais devenir. Je me voyais bien, plus tard, seule, mais épanouie. Les enfants étaient optionnelles. Je voulais la carrière. Je voulais la gloire. Je voulais vivre jusqu'à se fatiguer. Mais, tout ça, ça changer. Graduellement, j'ai rencontré des gens, j'ai tissé des amitiés différentes. Je suis tombée en amour. J'ai commencé à envisager le futur non plus toute seule, mais avec une main dans la mienne. Ça fait peur, parce qu'on sait jamais quand ça peut s'arrêter. Alors, faut y travailler tous les jours. On imagine un peu, mais on se retient, de peur d'être déçue. On apprend à vivre au jour le jour. J'ai commencé les études que j'avais toujours voulues, mais j'ai découvert que je n'étais pas faite pour ça finalement. Alors, on ferme les yeux, on marche sur son orgueil et on se décide de changer. 2010 sera une année de changement, je le sens. Espérons qu'ils seront positifs... Et que l'avenir se dessine un peu plus clairement à l'horizon!


J.

2009 en 28 questions.

Questionnaire pris sur ce blog-là.

1. Qu’as-tu fait en 2009 que tu n’avais jamais fait avant?

De la route... Beaucoup plus de route que habituellement!!

2. Est-ce que tu as tenu tes résolutions de l’année passée, et vas-tu en faire pour la nouvelle année?

Je n'en avais pas prises l'an passé. Et oui, j'en ai fait pour la nouvelle année (voire article suivant)

3. Est-ce que quelqu’un dans ton entourage a eu un enfant?

Oui

4. Est-ce que quelqu’un dans ton entourage est mort?

Dans mon entourage immédiat, non.

5. Quels pays as-tu visité?

La France <3

6. Qu’aimerais-tu avoir en 2010 que tu n’as pas eu en 2009?

Du courage

7. Quelles dates de 2009 resteront gravées à jamais dans ta mémoire, et pourquoi?

Pas vraiment de date, mais plutôt toute la dernière session de Cégep.

8. Quel a été ton plus grand accomplissement de l’année?

Le documentaire Tout est Cartier, tourné à Gaspé et à Saint-Malo, en partenariat avec le 475e de Gaspé.

9. Quelle a été ta plus grande déception?

Réalisé que mon programme universitaire ne me satisfaisait pas.

10. As-tu souffert d’une maladie ou d’une blessure?

Mes maux de dos sont revenus :(

11. Quel a été ton meilleur achat?

Mes joggings à 10$.

12. Qui sont les gens dont l’attitude mérite une bonne mention?

Plusieurs personnes dans mon programme qui iront définitivement loin.

13. Qui sont les gens dont l’attitude t’a causé des problèmes?

Pierre Karl Péladeau.

14. Où a été dépensé la plupart de ton argent?

Dans des paiements de factures, de comptes et d'appartement.

15. Pourquoi t’es-tu réellement excité(e)?

Chaque retrouvailles avec des gens que je n'avais pas vus depuis longtemps.

16. Qu’est-ce que tu souhaiterais avoir fait de plus en 2009?

Prendre le temps de dire aux gens qui sont importants à quel point ils le sont.

17. Qu’est-ce que tu souhaiterais avoir fait de moins?

Chialer.

18. Quelle(s) chanson(s) associeras-tu toujours à 2009?

I Gotta Feeling. D'ailleurs, je ne suis plus capable de l'entendre.

19. Quelle a été ton émission de télé préférée?

3600 secondes d'extase

20. Quel a été ton film préféré cette année?

Inglourious Basterds de Tarantino.

21. Comment décrirais-tu ton concept de mode pour 2009?

Cheap and chic. La quantité plutôt que la qualité, malheureusement, ou pas.

22. Quelle a été ta plus grande découverte?

Sherbrooke. Et les Cantons-de-l'Est <3

23. Est-ce que tu as de nouveaux ennemis par rapport à l’année passée?

Non, je ne crois pas. J'ai peut-être des gens qui ne sont pas d'accord avec moi, par contre.

24. Qu’est-ce que tu as voulu et eu?

Être acceptée en journalisme à l'UQÀM.

25. Qu’est-ce que tu as voulu et n’a pas eu?

Être heureuse dans mon choix de programme.

26. Quel est le plus beau compliment qu’on t’a fait?

Que j'étais capable de faire ressentir des émotions avec mon écriture.

27. Qu’est-ce que tu regrettes d’avoir dit?

Beaucoup trop de choses.

28. Qu’est-ce que tu regrettes de ne pas avoir dit ?

Beaucoup trop de choses.

29. As-tu fait des one-nights?

Non

30. Es-tu tombée en amour en 2009?

Encore plus qu'en 2008 :)

31. Qu’est-ce que tu as fait pour ta fête, quel âge as-tu eu?

Un souper avec des amis. J'ai eu 19 ans.

32. Quelle est la chose qui aurait pu arriver et rendre cette année encore meilleure?

Que Chéri soit moins loin.

33. Qu’est-ce qui a conservé ta santé mentale?

La Gaspésie.

34. Sur quelle célébrité as-tu le plus fantasmé?

David Beckham, like always :)

35. De qui t’es-tu ennuyé?

Chéri.

36. Qui est la meilleure nouvelle rencontre?

Toutes les filles du programme de journalisme. Et les gars aussi.

37. Quelle est une bonne leçon de vie que tu as appris en 2009?

La seule personne sur laquelle on pourra toujours compter, c'est soi-même.

38. Quelles paroles de chanson décriraient ton année 2009?

" À cette heure-ci, on a le vent dans la face en partant, ben on s'dit qu'on l'aura dans le dos en rev'nant " (Les Cowboys Fringants)