dimanche 24 janvier 2010

Moins seule à Mauxtréal

Encore une fois, j'ai passé une très belle fin de semaine avec Chéri. C'est fou comment on peut s'habituer à se voir plus souvent. Comment a-t-on pu survivre à toute cette distance? Comment a-t-on réussi à ne pas se voir pendant plusieurs semaines consécutives? On devient exigeants, quand on se voit plus souvent. On aime pas passer des semaines seuls, alors qu'on sait très bien qu'on va se voir le vendredi suivant.

Le temps passe plus vite qu'à la session précédente, probablement parce que je suis moins toute seule. Parce que j'ai appris à connaître les gens que je côtoies. Parce que je me suis habituée au coin où j'habite. Pour plein de petites raisons de ce genre, j'ai l'impression que le temps passe plus vite et que c'est moins difficile d'être seule à Mauxtréal.

J'apprends à découvrir des endroits. C'est ce que j'aime le plus, je crois. Découvrir des nouvelles places. Puisque Chéri fait son stage à Bromont, on se promène un peu, on visite les alentours. Ça fait toujours tellement du bien de sortir de la grand' ville, sortir des embouteillages, des gens pressés, de l'air pollué.

Ça fait du bien de décrocher de la vie universitaire, de décrocher et de juste passer un peu de temps dans ses bras. De décrocher et de redevenir un peu comme des enfants, lui et moi. On s'amuse un peu, on se fait tranquillement à souper. On prend notre temps dans tout ce qu'on fait, on s'aime, simplement, lentement et passionnément. On profite du temps qu'on peut être ensemble comme on peut mais on a tellement l'impression que tout passe dans la vitesse d'un éclair. Sans qu'on puisse avoir eu le temps de le réaliser, dimanche soir est déjà arrivé. On soupe lentement, on repouse l'heure fatidique. On veut profiter des derniers petits moments, on se colle un peu, on est triste, même si on sait qu'on ne devrait pas, qu'on se voit plus qu'avant.

On devient trop exigeants avec le temps, c'est la seule chose qu'on peut en tirer.


J.

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