jeudi 11 mars 2010

Y a-t-il de l'espoir?

Alors que le soleil semble avoir élu domicile à Montréal (et à bien d'autres endroits de la province où j'aimerais mieux être), j'essaie de porter un regard différent sur cette ville que j'habite depuis bientôt 8 mois. C'est vrai que l'hiver, avec la neige (quoi que.. ), la slush, le froid, le vent et tout le tra la la, ce n'est pas la meilleure chose pour convaincre une fille.

Alors, j'essaie de me laisser convaincre ou de me convaincre moi-même, je l'ignore encore. Me convaincre que Mauxtréal n'est pas si mal, que Mauxtréal, ce n'est pas le Vietnam (pardonnez-moi cette expression) et que je peux réussir à y être heureuse le temps de mes études. J'essaie de trouver quelques touches de positivisme, comme saluer le brigadier au coin de la rue que je traverse tous les jours. J'essaie de trouver des petites choses qui me feraient penser à mon coin de pays, pas facile. J'ai d'ailleurs reçu aujourd'hui même un chandail de l'illustratrice Orbie (je vous invite à aller voir son site), chandail qui me donne le sourire chaque fois que je le vois.

Le déménagement prochain, soit le 1er mai, m'aide à trouver un charme à cette ville que je n'arrive pas à apprécier. En effet, un nouvel appartement, plus beau, plus éclairé, mieux situer, sera extrêmement bénéfique. Surtout l'éclairage. Chez mes parents, la maison est grande et à aire ouverte. Ici, tout est renfermé, sombre, triste. Le fait d'avoir de grandes fenêtres dans mon prochain appartement m'apporte l'espoir d'y être plus heureuse. Qui plus est, j'attends toujours, avec impatience, la réponse de mon changement de programme. Je fonde de grands espoirs sur ce changement qui, je l'espère, saura répondre à mes attentes.

Je continue d'écrire. En fait, je me force à écrire. J'ai le besoin fondamental d'écrire, mais, des fois, tout reste pris dans ma tête. Alors, je me force à rester devant le clavier et à taper, quitte à tout effacer par la suite. Je veux écrire, je veux que tout ce que j'ai dans l'esprit sorte, même si je dois y remettre de l'ordre par la suite. J'ai commencé des textes, j'ai commencé des livres. J'ai pratiquement terminé Putain, de Nelly Arcand. J'ai adoré. Son style, sa forme, sa façon d'être crue et de voir le monde. Toutes ces qualités sont si différentes de mon écriture, mais ça permet de me faire évoluer, de me remettre en question, de reconsidérer mes valeurs. La façon de voir la femme m'a particulièrement touchée. À quel point faut-il être mal dans sa peau pour dénigrer les femmes comme elle le fait. D'ailleurs, je remet beaucoup de situations en question, depuis peu. Je reconsidère des gens que j'avais jugé trop vite. J'essaie de les comprendre, plutôt que de fermer mon esprit. Et quel est le lien commun entre tous ces gens? Le manque de confiance, d'estime. Alors qu'ils sont tous si brillants. J'aimerais tant les aider.

Bon, assez divaguée, je vais aller voir la cuisson de mes muffins bananes et chocolat !


J.

4 commentaires:

Cynthia B. Demented a dit…

Je pense que Montréal est plus tolérable l'été que l'hiver simplement à cause des festivals, des terasses, des ventes trottoirs, etc. J'aimerais pouvoir y vivre parce que ça me faciliterais beaucoup de déplacements mais le reste ne me charme vraiment pas du tout... mettons que je préfère encore mon Laval tout propre, pas de squeejee lol

Je pense, tout comme toi, que le changement d'éclairage va peut-être faire une différence! Mon amie a vécu pendant deux ans dans une demi sous-sol mal éclairée et après avoir trouvé un appart' avec de bonnes entrées de lumière, son humeur a changer! Des fois, c'est le blues des changements de saison? Je ne sais pas si tu es sensible à ça. Moi, quand l'hiver se pointe, mon moral prend une drop lol

Et l'introspection et les remise en question, c'est bénifique. Ça permet de grandir et de s'améliorer. Plusieurs trouve que c'est une "faiblesse" que de se questionner, mais je vois ça plutôt comme un signe de sagesse et de maturité. J'aimerais que certaines personnes soit adeptes de l'introspection plus souvent, mettons... haha ;D

PS. Penses-tu vouloir tenter une histoire crue suite à ta lecture de Nelly Arcand?

La Brunette a dit…

Ah, tu me donnes presque un défi d'écrire aussi crûment que Nelly Arcand. C'est un peu con, mais j'aurais peur d'échouer, car je n'ai pas assez d'expériences crues de vécues. Mais je crois que je vais peut-être essayer, qui sait...!
Merci du commentaire, j'adore tes interventions!

Maélie Bernatchez Dufrsne a dit…

Au début quand tu as écrit Convaincre une Ville, aurais-tu préféré écrire Fille ? lol!? :)

La Brunette a dit…

Haha oui Maé! Merci ! :)